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I Wanna Dance with Somebody

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 23 décembre 2022

SUCCINCTEMENT.
De ses débuts comme choriste dans le New Jersey à son statut d’artiste parmi les plus récompensées et renommées de tous les temps, le film retrace le périple de Whitney Houston. 

CRITIQUE.

★★★

Surnommée

« The Voice »

texte
Élie Castiel

Les biopics à l’écran sont régulièrement dénigrés par la critique dite « institutionalisée », celle constituée de noms qui se sont construits à travers le temps et dont on peut trouver certains fleurons dans la bible-IMDb.

Bien avant de les consulter, nous savions déjà que dans le cas du film de Kasi Lemmons, la plupart ne changeraient pas d’avis. Nul doute que la cinéaste née au Missouri assume ses racines afro-américaines qui la pousse à réaliser des films sur la condition des noires chez nos voisins du sud. Avant cette biographie sur la chanteuse Whitney Houston, elle signe Harriet, une autre biographie sur l’esclavagisme.

Si la musique tient lieu de quasi-personnage dans I Wanna Dance with Somebody (c’est le titre dans le générique, au début), évidemment pas chantées en entier, sauf pour quelques-unes, on constate ce choix bien intentionnel de sa part pour faire entendre l’excellente performeuse qu’était Houston et que Naomi Ackie rend sensible, même souvent totalement conquise (alors que c’est la vraie Houston qui interprète les chansons et que l’actrice britannique le fait par le biais du lyp-sync).

La volonté d’habiter un personnage mythique.

La vraie surprise du film, c’est bien la présence de Tamara Tunie (plusieurs rôles à la télé et quelques longs métrages). Intègre, entière, d’une personnalité à fleur de peau lorsqu’il le faut, et puis d’une irrésistible force de caractère lorsqu’il est question de guider sa fille. Sans compter sur son charme époustouflant.

Délibérément, Lemmons évite d’aller en profondeur dans le cheminement de chacun des protagonistes, mais donne quand même assez de renseignements pour qu’on se fasse une idée du parcours à la fois prodigieux et dramatique de cette enfant de la balle (la mère de Houston chantait dans les clubs et son père s’occupait de gérer) au destin dramatique.

La vraie surprise du film, c’est bien la présence de Tamara Tunie (plusieurs rôles à la télé et quelques longs métrages). Intègre, entière, d’une personnalité à fleur de peau lorsqu’il le faut, et puis d’une irrésistible force de caractère lorsqu’il est question de guider sa fille. Sans compter sur son charme époustouflant.

Si certaines biographies (musicales) ont traité le sujet avec une imagination formelle (et narrative) qui dépassait parfois le personnage en question, force est d’admettre que Kasi Lemmons préfère la surenchère, au détriment sans doute d’une proposition plus inventive.

La relation lesbienne, non partagée, entre Whitney et Robyn Crawford (Nafessa Williams, au jeu perméable) est montrée avec délicatesse, Lemmons soucieuse que le film s’adresse au grand public et que Hollywood est demeure toujours prudent sur cette question.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Kasi Lemmons

Scénario
Anthony McCarten
Direction photo
Barry Ackroyd
Montage
Daysha Broadway
Musique
Chanda Dancy

Kasi Lemmons.
Un devoir de conscience morale.

Genre(s)
Drame biographique
Origine(s)
États-Unis

Année : 2022 – Durée : 2 h 23 min
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Whitney Houston:
I Wanna Dance with Somebody
Je veux danser avec quelqu’un

Dist. [ Contact ] @
Columbia Pictures
Diffusion @
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

Le cinéma et le wokisme

POUR VOTRE AGRÉMENT
— Film au complet / 3 h 07 min

TRIBUNE
Libre.

texte
Sylvio Le Blanc

J’apprends que Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles se retrouve au sommet de la liste des meilleurs films de tous les temps, publiée tous les 10 ans par le British Film Institute[1], faisant de Chantal Akerman la première femme cinéaste en tête du palmarès Sight and Sound. Je n’ai pas vu ce film franco-belge réalisé en 1975, qui porte sur l’aliénation de la femme au foyer, mais je suis surpris de le voir passer de la 37e position en 2012[2] à la 1re dix ans plus tard, coiffant ainsi au poteau les grands classiques.Suite

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The Way of Water

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 16 décembre 2022

SUCCINCTEMENT.
L‘histoire des membres de la famille Sully, les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.

 

Le FILM
de la semaine.

Savoir

jouer

dans

la

profondeur

des

abysses

CRITIQUE.

★★★ ½Suite

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