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Puss in Boots:
The Last Wish

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Mercredi 21 décembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Le chat potté s’aperçoit qu’il lui reste si peu de ses neuf vies proverbiales.

 

Brûler

la

chandelle

par

les

deux

bouts

CRITIQUE.

★★★

texte
Luc Chaput

Dans un troquet, le soir un chat boit un verre de lait. Il est accosté par une personne à l’allure menaçante, un chasseur de primes.

Ce chat bretteur, fantasque a été introduit dans le 2e opus de Shrek en 2011. Venu de l’univers des contes de Charles Perrault, il y fit très bonne impression. L’emploi d‘Antonio Banderas comme interprète vocal y était aussi pour beaucoup. La ressemblance entre le Z de Zorro que celui-ci avait incarné (The Mask of Zorro, 1998) et le P de Puss rajoutait à la reconstruction de ce mythe.

Confronté ici à sa fin prochaine, le chevalier chantant connaît la peur et cherche tout d’abord à se faire oublier. Le scénario de Paul Fisher et Tommy Swerdlow réintroduit des personnages des Contes de ma mère l’Oye en les malaxant au goût du jour. Boucles d’Or et les trois ours sont devenus des criminels et le Grand Méchant Loup à la mine patibulaire est le chasseur de primes susmentionné porteur de deux faucilles.

L’animation rend les personnalités plutôt crédibles dans leurs caractérisations et évolutions. Certains passages lors de changements d’univers sont d’une beauté étonnamment psychédélique.

L’assistant Perrito dans la quête de Puss est un Sancho Panza au petit pied et bien loin de l’Âne, ami de Shrek. Jack Horner, aussi sorti d’une comptine anglophone, a une certaine ressemblance avec Donald Trump et, en tant que richissime individu, a beaucoup de sbires à sa disposition.

L’animation rend les personnalités plutôt crédibles dans leurs caractérisations et évolutions. Certains passages lors de changements d’univers sont d’une beauté étonnamment psychédélique. Les dialogues fusent de bons mots mais le traitement est trop épisodique et l’intérêt faiblit puis recroît jusqu’à une finale morale attendue.

Le temps est venu pour prendre des décisions.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Joel Crawford
Januel Mercado

Scénario
Paul Fisher
Tommy Swerdlow
Direction artistique
Joseph Feinsilver
Montage
James Ryan
Musique
Heitor Pereira

Genre(s)
Animation
Origine(s)
États-Unis
Année : 2022 – Durée : 1 h 42 min
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française; s.-t.f.

Le chat potté : Le dernier vœu

Dist. [ Contact ] @
Universal Pictures
Diffusion @
Cineplex

 

Classement
Visa GÉNÉRAL

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Tempête

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Mercredi 21 décembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Née dans le haras de ses parents, Zoé a grandi au milieu des chevaux et n’a qu’un rêve : devenir jockey.Tempête, une pouliche qu’elle voit naître, va devenir son alter ego.

S A N S
COMMENTAIRES.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Christian Duguay

Genre(s)
Drame
Origine(s)
France

Canada [Québec]
Année : 2022 – Durée : 1 h 49 min
Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.

Ride Above

Dist. [ Contact ] @
Les Films Opale
Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

 

The Whale

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Mercredi 21 décembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Charlie, professeur d’anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.

CRITIQUE.

★★★★

État

contemplatif

texte
Élie Castiel

Le nouveau film de Darren Aronofsky repose sur une proposition morale, voire philosophique, car émanant d’un regard idéologique du monde. Réaliser l’utopie tant souhaitée du bien contre le mal. Admettre que dans tout acte rédempteur, la voie de la raison peut l’emporter sur le chaos.

Un des films les plus atypiques de l’auteur, en autres, du très beau Mother! / Mère! (2017). Force est pourtant de souligner que dans The Whale, on retrouve de nombreux périmètres narratifs et de style de ses films précédents; et même cette symbolique qui s’illustre par des fréquents détournements du plan et même de la couleur et qui font partie de son univers intellectuel comme cinéaste-auteur.

Il est question ici d’un huis clos anxiogène où la parole domine – puisque tiré d’une pièce de théâtre éponyme du coscénariste Samuel D. Hunter. Pour « faire cinéma », le recours au gros plan, particulièrement en ce qui a trait au personnage de Charlie (illustre personnification de Brendan Fraser, sans doute l’une de ses meilleures prestations), qui doit composer avec les multiples états d’âme dans un espace restreint où la caméra le colonise sans cesse.

Le regard conciliateur, conscient de sa déchéance prochaine.

Prothèse exemplaire d’Adrien Morot qui donne au personnage cet aspect entre le grand-guignolesque et la réelle empathie – belles poussées de chaleur humaine entre Charlie et Liz, son infirmière attitrée; Hong Chau, exemplaire dans son humanité, rare de nos jours, et les liens authentiques qu’elle entretient avec son patient, des rapports fraternels.

Et narrativement, subtilement, ingénieusement, non pas pour porter vulgairement atteinte à la condition physique de Charlie; bien au contraire, pour mettre en perspective le sens de ce « cétacé marin » dans Moby Dick, l’œuvre de Herman Melville, dont il largement question dans le film.

Mais chez Aronofsky, persiste ce côté quasi fantomatique du plan, une dépendance avec les couleurs et les éclairages qui passe par ce refus de réalisme. Et puis, vers la fin, Elli (la fille de Charlie, celle par qui le conflit arrive – très habitée Sadie Sink – ouvre la porte de la maison et l’image s’éclaire d’une lumière quasi artificielle brillante, sur son beau visage, cette fois-ci, apaisé; comme si Aronofsky refusait ainsi le recours au concret, optant pour la métaphore.

À voir par, notamment, ceux et celles pour qui suivre la carrière d’un cinéaste qui compte est une affaire de morale.

On passe du 1.33 : 1 au 1.85, non pas par caprice, mais pour signifier la proposition, pour explique le huis clos, cet espace restreint. En quelque sorte, un voyage intime dans la pensée d’un homme qui se sait condamné.

À voir par, notamment, ceux et celles pour qui suivre la carrière d’un cinéaste qui compte est une affaire de morale.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Darren Aronofsky

Scénario
Samuel D. Hunter,

d’après sa propre pièce
Direction photo
Matthew Libatique
Montage
Andrew Weisblum
Musique
Rob Simonsen

Darren Aronofsky.
Imposer un rôle ingrat par
le biais de l’empathie.

Genre(s)
Drame

Origine(s)
États-Unis

Année : 2022 – Durée : 1 h 57 min
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

La baleine

Dist. [ Contact ] @
Entract Films
Diffusion @
Cinéma du Parc
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

 

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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