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La transgression selon David Cronenberg

Crash

RECENSION.
[ Cinéma ]

texte
Élie Castiel

★★★★

Avec Patricia Rozema, Atom Egoyan, Bruce LaBruce et autres John Greyson, pour ne nommer que ceux-là, David Cronenberg fait partie des grands du cinéma canadien (pour les raisons que vous connaissez, le Québec n’est pas inclus), chacun ayant forgé un cinéma propre à son idiosyncrasie, posé un regard sur le monde et plus que tout sur les images en mouvement.

La toile d’araignée

Dans le cas de David Cronenberg, maître de l’horreur/épouvante/anticipation et études freudiennes des personnages qu’il montre comme prêts à toutes éventualités,  quelque chose d’encore plus exigeant : une auto-analyse de sa condition d’Homme, de Cinéaste et surtout d’Esthète libertin de la corporalité qui se permet tous les caprices et excentricités, mais habilement justifiés.Suite

Pieces of a Woman

PRIMEUR
[ Netflix ]
Sortie
Vendredi 22 janvier 2021

CRITIQUE.

texte
Élie Castiel

★★★

La longue séquence du début laisse envisager le plus beau, l’inattendu, ce que l’on voit rarement au cinéma. Il y a une tension, une idée nouvelle sur le (mélo)drame, une interprétation déchirante de la part des comédiens, qu’il s’agisse de Vanessa Kirby, étonnante, entière, d’une beauté radieuse même dans l’enfantement; mais surtout Shia LaBeouf, qu’on avait perdu de vue ces derniers temps; grandiose, prenant entre ses mains toutes le nuances du jeu d’interprétation, engagé dans sa classe sociale avec un extraordinaire sens de la répartie, virilité et sensibilité s’enchevêtrant l’une dans l’autre. Mais il y a surtout l’élégance de la photographie de Benjamin Loeb qui, dans des couleurs chaudes, invite à ces parcelles de vie en suspension.Suite

The Essential Link: The Story of Wilfrid Israel

INÉDIT.
[ Découverte ]

SUCCINCTEMENT
Au cours des années 1930 et 1940, un certain Wilfrid Israel, lui-même Juif de Berlin, a réussi à sauver des milliers de ses compatriotes grâce à des négociations secrètes avec les Nazis.

CRITIQUE.

texte
Élie Castiel

★★★★

On entend souvent dire qu’on a trop couvert le thème de l’Holocauste; néanmoins, force est de souligner que certains « héros » de cette période néfaste de l’Histoire de l’humanité sont passés inaperçus ou autrement dit, méconnus de la plupart des gens.

Comme c’est le cas de Wilfrid Israel, ce fils de propriétaire d’un grand magasin de Berlin de la fin du 19e siècle et qui, lors des évènements que nous connaissons, a aidé des milliers de ses concitoyens de confession juive à partir pour l’étranger, notamment par le biais de l’opération Kindertransport.

Dont, partir pour la Palestine, là où au Kibboutz Hazorea, où est né le jeune réalisateur, on a érigé une sorte du Musée à la mémoire de ce « juste parmi les nations » et que le mémorial Yad Vashem ne reconnaît toujours pas. À bien observer, il n’est guère surprenant que ce soit à cause de son homosexualité, pourtant bien cachée. Mais bon, essayons de ne pas trop conjecturer.

La boîte de PandoreSuite

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