The Last Vermeer

PRIMEUR
Sortie
Mardi 23 février 2021

SUCCINCTEMENT
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un peintre néerlandais est accusé de collaboration avec l’occupant nazi.

CRITIQUE.

★★★

texte
Luc Chaput

Apparences

                  trompeuses

Attaché à un poteau, un homme, condamné par un tribunal d’exception pour collaboration avec l’ennemi, est fusillé dans une place devant public.

C’est dans ce contexte risqué que se déroule l’histoire de ce tableau de Vermeer vendu pendant la guerre à Göring par un peintre secondaire hollandais. Un résistant Joseph Piller, devenu officier de la 1ère Armée canadienne qui aide le gouvernement légitime à reprendre tous les leviers de l’administration, tente de dénouer l’écheveau des compromissions qui ont mené à la vente du dit tableau et dont le fruit aurait pu servir à des fins occultes.

Le scénario de Mark Fergus, Hawk Ostby et James McGee (pseudonyme de John Orloff, Anonymous), s’inspire fortement de la biographie The Man Who Made Vermeers de l’historien d’art Jonathan Lopez pour échafauder une enquête policière avec retournements à la fois étonnants mais aussi prévisibles pour qui a déjà croisé par le biais du documentaire ou de livres l’histoire de cet artiste.  L’acteur britannique Guy Pearce (Memento) apporte une flamboyance vénéneuse à l’interprétation de Han van Meegeren.

L’écheveau des compromissions

La reconstitution historique, par ses accès à des rues et venelles de plusieurs villes des Pays-Bas, procure une crédibilité à l’ensemble de cette première réalisation du producteur américain Dan Friedkin. Claus Bang, déjà acteur principal dans The Square du même Friedkin, tient avec minutie le rôle de Piller, l’enquêteur zélé hanté par certains épisodes récents. Les autres comédiens constituent un beau peloton de soutien à ce duel évolutif qui se termine dans des effets de manche au tribunal pourtant assez éloignés de certains faits historiques mais aguicheurs dans cette présentation accélérée d’une époque bouleversante, aux recoins encore inconnus.

La reconstitution historique, par ses accès à des rues et venelles de plusieurs villes des Pays-Bas, procure une crédibilité à l’ensemble de cette première réalisation du producteur américain Dan Friedkin.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Dan Friedkin

Scénario
James McGee
Mark Fergus
Hawk Ostby
d’après The Man Who Made Vermeers, Unvarnishing
the Legend of Master Forger Han Van Meegeren
de Jonathan Lopez

Direction photo
Remi Adefarasin

Montage
Victoria Boydell

Musique
Johan Soderqvist

Son
Paul Carter

Genre(s)
Drame historique

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 1 h 58 min

Langue(s)
V.o. : anglais
The Last Vermeer

Dist. @
Métropole Films Distribution

Classement
Tous publics

[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

Diffusion @
Diverses plateformes VSD

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]