Les 100 ans de Piazzola

CONCERT.
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Rapporté par
Élie Castiel

Un évènement majeur puisqu’il est question d’un artiste majeur aimé autant par les professionnels de la musique que par le grand public. Un artiste hors-pair qui a renouvelé le tango, le situant dans une ère moderne adapté au siècle, le XX^e, tout en conservant ses origines, ses codes précis, son accent nostalgique et toute la mélancolie qu’il engendre.

Chef de pupitre de l’Orchestre de l’Agora, Nicolas Ellis se joint aux I Musici pour partager la scène avec Jonathan Goldman, bandonéoniste, musicologue, spécialiste de Piazzola. Le décor : la « scène » de l’Église St. Jax.

Entre autres, au programme, qui se présente comme prodigieux, Fuga y misterio, Primavera Porteña et autres pièces musicales de Piazzola; mais aussi The Last Round d’Osvaldo Golijov. Et pour ne pas perdre de vue le grand maître du tango post-moderne, La muerte del ángel, selon une version arrangée par Goldman.

Astor Piazzola, un génie, un aventurier de la musique; et comme il se doit, un individualiste du bandonéon et du tango né d’une immigration argentine au début du siècle dernier; une musique du peuple, un cri de liberté et aussi de passions amoureuses. Des ingrédients qui ont poussé plusieurs réalisateurs à choisir Astor Piazzola pour la bande sonore de leurs films. On pense surtout à Tangos, l’exil de Gardel / El exilio de Gardel (Tangos) de son compatriote Fernando Solanas et à Happy Together / Chūnguāng zhà xiè du hongkongais Wong Kar-wai. Cette aventure mélodieuse s’avère aussi prestigieuse que contagieuse.

PREMIÈRE
Vendredi 19 mars – 16 h
EN DIFFÉRÉ
Jusqu’au 21 mars

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