Aline

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 26 novembre 2021

SUCCINCTEMENT.
Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard accueillent leur 14e enfant : Aline. Dans la famille Dieu, la musique est reine et quand Aline grandit on lui découvre un don, elle a une voix en or.

CRITIQUE.

★★★ ½

texte
Élie Castiel

   La première séquence, quelque part dans un Québec rural, au cours des années 30, est un petit morceau d’anthologie, authentique, chaleureux, pur. Admirablement tourné, des personnages attachants, quelque chose qui brille dans l’horizon et un profond attachement aux communs des mortels de la part de Valérie Lemercier. A-t-elle des racines québécoises ?

Tour de force que cette biographie de la célébrissime Dion, Céline comme prénom. Avec sa bénédiction, la comédienne et réalisatrice de Palais royal ! (2005) joue le jeu jusqu’au bout. Elle se donne le beau rôle, non pas par excès de démonstration ou une quelconque impulsion, mais plus pour affirmer l’hommage à la chanteuse.

Si Céline m’était contée

Une faculté de croire à l’impossible.

Elle ne cache pas que son Aline est un portrait grand public, voire même très grand public. On ne fera pas de liste d’épicerie quant aux chansons dans le film, sauf que la première est reprise à la fin et qu’elle touche le plus incrédule des cyniques.

Plus que biographie, Aline est un portrait vivant, un album de photos de famille et de moments de gloire d’une vedette. Car c’est bien d’une star qu’il s’agit. Une sorte de rêve de Princesse qui rêve au Prince charmant, une histoire d’amour sans heurts ni gros coups bas. Tout est beau dans le meilleur des mondes possibles.

Pour Valérie Lemercier, emballée, c’est comme si la véritable Dion lui avait raconté son histoire, sans filtre, ouvertement, candidement humaine, comme elle l’est. Aline, un hommage inoubliable en images.

Irréel, kitsch parfois, jusqu’à en tomber amoureux, à presque céder à la tentation. Humain, sans aucun doute. Divertissant, tout à fait. Bons interprètes : sans aucun doute. Lemercier elle-même, que dire de plus et deux phénomènes : Danielle Fichaud (maman Dieu/Dion), imbattable, volant presque la vedette sans s’en rendre compte; unique, trop unique; et Guy-Claude/René Angélil, avec  un Sylvain Marcel au charisme époustouflant, épousant les gestes de l’original avec une prestance assurée.

Pour Valérie Lemercier, emballée, c’est comme si la véritable Dion lui avait raconté son histoire, sans filtre, ouvertement, candidement humaine, comme elle l’est. Aline, un hommage inoubliable en images.

Sans doute l’un des gros succès du temps des fêtes.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Valérie Lemercier

Scénario
Valérie Lemercier

Brigitte Buc

Direction photo
Laurent Dailland

Montage
Jean-François Elie

Musique
Rémy Galichet

Laurent Marimbert

Genre(s)
Comédie dramatique

Origine(s)
France
Canada [Québec]

Année : 2020 – Durée : 2 h 06 min

Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.

Aline: The Voice of Love

Dist. [ Contact ] @
Maison 4tiers

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex
[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]