Saw X
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 29 septembre 2023
Les évènements se situent entre Saw I et II et on y retrouve un John, malade et désespéré, qui se rend au Mexique afin de subir une opération expérimentale capable de guérir son cancer, mais…
CRITIQUE
Élie Castiel
★★★
Pour
fans
invétérés
À la recherche d’une intervention médicale prometteuse qui le guérirait de son cancer, John Kramer se rend au Mexique pour suivre un traitement expérimental, avant de découvrir qu’il a été la proie d’une malversation.
Et pour Pete Goldfinger et Josh Stolberg, les deux scénaristes complices de Jigsaw / Jigsaw 8 / Décadence : L’héritage (2016), une réhabilitation quasi crédible de Kramer, l’humanisant, malgré ses nombreuses velléités réalisées aussi malveillantes que démoniaques, poussant la parole jusqu’à lui donner des élans de crédibilité. Ça marche chez les fans de la série; jusqu’à ce que pris d’un désir de vengeance qu’on comprend – il s’est fait duper quand même de façon éhontée, et en s’accommodant d’une complice quasi aussi sadique que lui, planifie une vengeance qui nous replonge dans les autres films de la série.
Revendiquer sa présence malgré les avatars d’une intimité démoniaque.
On retrouve les mêmes éléments de torture – les chaînes métalliques semblent un accessoire indispensable pour tous les réalisateurs de la franchise – et de nouveaux objets de torture font surface, poussant les producteurs vers des chapitres à venir. Ici, la torture-porn n’a jamais atteint un degré aussi jouissif – ce qui explique l’interdiction du film aux moins de 16 ans – l’œil voyeur d’une grande partie des spectateurs questionne notre aventure du regard, poussant les intentions jusqu’à l’extrême. Mais non sans une dose d’humour spécial qui excuse totalement les invraisemblances, très prisées dans ce genre de production.
Même dans ce dernier plan magnifiquement filmé où entre lui et sa complice, un enfant sauvé de la torture qui aurait pu lui ôter la vie; tous trois se dirigent vers un horizon incertain. Mais au milieu du générique de fin, une surprise accueille les spectateurs non impatients de quitter la salle.
Ici, l’infatigable Tobin Bell, début de ses 80 ans, affiche toujours une énergie farouche pour le rôle. Il est de presque tous les plans, défend un personnage où la présence/énergie physique et les dialogues teintés de vengeance et de clémence doivent être exprimés avec autant de souplesse que de dérision. Nous y croyons fermement.
Même dans ce dernier plan magnifiquement filmé où entre lui et sa complice, un enfant sauvé de la torture qui aurait pu lui ôter la vie; tous trois se dirigent vers un horizon incertain. Mais au milieu du générique de fin, une surprise accueille les spectateurs non impatients de quitter la salle.
Une prouesse de la part des scénaristes, mais aussi du cinéaste Kevin Greutert qui somme le directeur photo Nick Matthews de composer quelques plans vraiment admirables. Jubilatoire.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Kevin Greutert
Scénario
Josh Stolberg
Pete Goldfinger
Direction photo
Nick Matthews
Montage
Kevin Greutert
Musique
Charlie Clouser
Genre(s)
Suspense d’épouvante
Origine(s)
États-Unis / Canada
Année : 2023 – Durée : 1 h 58 min
Kevin Greutert
Langue(s)
V.o. : japonais; s.-t.a.
Décadence X
Dist. [ Contact ] @
Cineplex Pictures
[ Lionsgate ]
Diffusion @
Cineplex
Classement
Interdit aux moins de 16 ans
[ Violence / Horreur ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]