RÉSUMÉ SUCCINCT. Stockholm, 2002. Un orage terrasse les vivants et réveille les morts. Tous ceux qui ont disparu depuis deux mois reviennent à la vie. Dans quel état ? Trois récits.
De la vie des vivants.
B R E F S
APERÇUS
< Une déconstruction des habituels films de zombies que la mise en scène soignée de Thea Hvistendahl rend singulière ;
< Trois récits sur la perte d’un être cher qui revient à la vie, ou presque, sans parler, sans émotions, peut-être quelques larmes perdues sur le visage, comme si ce retour provisoire était sans doute le reflet d’un amour inconditionnel avant le départ ;
< Tiré d’un roman de John Ajvide Lindqvist, qui fait la part belle aux rapports affectifs, le film de la cinéaste norvégienne remplit sa promesse en retenant cet aspect. Sur ce point, la relation entre les deux femmes, dont l’une des deux revient revoir l’autre, est d’une émotion palpable – le Ne me quitte pas de Nina Simone servant d’appui affectif, trouble et amoureux ;
< Très peu de paroles, presque pas, juste le nécessaire. Tout est dans l’image, une direction photo à la fois glauque et mystique de Pål Ulvik Rokseth qui rend l’ensemble aussi étrange qu’irréel ;
< L’ensemble des interprètes se donnent entièrement à cet exercice admirablement glaçant qui, sans aucun doute, retient du roman, les aspects les plus édifiants ;
< Le genre « film de zombies » trouve ici une nouvelle voie, éclairée, originale et dans le même temps, en parfaite harmonie avec le médium dont il est question ;
< Et une finale évocatrice au beau milieu d’un lac, exemple de réconciliation avec la dualité de la vie.
Scénario : Thea Hvistendahl
John Lindqvist, d’après son roman Direction photo : Pål Ulvik Rokseth Montage : Thomas Grotmol, Trude Lirhus Musique : Peter Raeburn
Genre(s) Drame d’épouvante Origine(s) Norvège / Grèce / Suède Année : 2023 – Durée : 1 h 38 min Langue(s) V.o. : norvégien ; s.-t.a. Håteringen av Odøde