La maison aux 67 langues

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★ ½ |
UN MOYEN EFFICACE POUR DÉSAMORCER LES ARMES

L’ENTHOUSIASME DES PARTICIPANTS se fait sentir à chaque coin et recoin de cette tour de Babel théâtrale imaginée, d’abord en anglais (House of Many Tongues), par Jonathan Garfinkel; puis traduite en français par un François Archambault en plein délire de paroles et de mots. Simples, profonds et… tabous.

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L’exhibition

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★ |
L’ (IN)SOUTENABLE HOSTILITÉ DU NÉANT

Trois amis, créateurs, comédiens… et les spectateurs, sommés, pendant les quelques premières minutes, de s’asseoir par terre, le dos aux (trois) murs de la scène, laissant celui entre la salle et le terrain de jeu attendre les instructions. Une voix-off féminine qui philosophe sur le théâtre, la notion de représentation, l’art, la vie, la participation du spectateur qui se demande s’il va résister encore longtemps à l’inconfort physique qu’il vit. Et prise d’un élan de pitié, la voix (toujours féminine) lui permet d’aller rejoindre son siège. Victoire, puis cette fois-ci, notre concentration est pleine, assumée.

L’exhibition

Crédit photo: ©David Ospina

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Le mystère Carmen

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★ |
ENTRE LA POSE ET L’INSTANTANÉ

ALLONS au but : ce qui rend cet essai musical un tant soi peu expérimental, pourtant si accessible, c’est bel et bien la mise en scène raisonnée de Lorraine Pintal; tête chercheuse, ne reculant devant rien pour rendre l’expérience visuellement rafraîchissante, comme ces rideaux blancs sur fond de scène qui caressent nos sens, tel aussi un écran avide qui accueille des extraits vidéo ou des allusions aux tableaux de l’Époque. Cela ajoute un côté documentaire élégant, voire même une addition littéraire, comme si on feuilletait un livre d’images commentées.

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