RÉSUMÉ SUCCINCT. Les Expos de Montréal et les efforts de divers partenaires pour faire revenir le baseball professionnel dans la métropole québécoise.
S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Robbie Hart
Genre(s) Documentaire Origine(s) Canada Année : 2024 – Durée : 1 h 32 min Langue(s) V.o. : anglais, français ; s.-t.f. ou s.-t.a. Nos Amours : La saga des Expos de Montréal
Robbie Hart
Dist. [ Contact ] @ Noble Arts [ Adobe Productions International ]
RÉSUMÉ SUCCINCT. Présentation de nombreux lieux reliés à l’occupation allemande d’Amsterdam durant la Seconde Guerre mondiale.
CRITIQUE Luc Chaput
★★★ ½
Des souvenirs
pierre par pierre
Willem-Alexander, roi des Pays-Bas, visite le Mémorial national de l’Holocauste érigé dans un vieux quartier juif d’Amsterdam dont les immeubles ont été démolis.
La caméra suit en plongée la cérémonie et un commentateur de la télé néerlandaise en explique le lieu et sa signification. La narration en anglais relie cet endroit à l’histoire de la ville. Le cinéaste britannique Steve McQueen réside avec sa conjointe Bianca Stigter dans cette ville dont celle-ci est originaire. Elle a publié en 2019 un Atlas van een bezette stad: Amsterdam 1940-1945, détaillant les lieux et les actions qui s’y rattachent. Le réalisateur, durant la période de la pandémie, a donc tourné devant cent-trente de ces immeubles, places et autres emplacements pour les rappeler à notre mémoire.
Le texte écrit par Stigter est factuel, laconique souvent et lu par Melanie Hyams sur un ton monocorde qui opère une distanciation entre les actions vivantes contemporaines et le coté souvent nécrologique du texte.
Amsterdam abrite plusieurs activités sociales, même les moins imposantes.
L’œil peut être attiré par le regard d’un passant, les mouvements de danse d’une autre ou par l’attitude sérieuse d’un participant à une cérémonie ou par les interactions lors d’une manifestation. Les infos donnés alors par la narratrice perdent ainsi de leur importance.
Pourtant l’accumulation encyclopédique des détails, sur ces vies fauchées, ces actes de résistance, ces décrets tatillons et ces rappels des destinations finales dans certains camps devenus horriblement célèbres, réussit à rendre préhensible la disparition de soixante-quinze pour cent de cette communauté juive et les actes d’héroïsme ou de bassesse qui ont aussi eu cours. La caméra de Lennert Hillege est habituellement à une bonne distance, à l’extérieur, de l’autre côté d’un canal ou d’une rue.
Steve McQueen, par cette œuvre ample, rajoute une autre stèle après celle de Stigter, réalisatrice de Three Minutes: A Lengthening à la mémoire de ces existences trop souvent oubliées.
Certains plans à l’intérieur renversent la perspective. Le rythme du périple est interrompu par un ballet de caméra-drones dans des tunnels et par la vue prise de la cabine d’un tramway avançant la nuit. Au détour d’une porte, dans l’embrasure d’une fenêtre, le souvenir d’un inconnu peut ainsi nous interpeller comme ces pavés du souvenir que des maçons placent vers la fin de ce parcours.
Steve McQueen, par cette œuvre ample, rajoute une autre stèle après celle de Stigter, réalisatrice de Three Minutes: A Lengthening à la mémoire de ces existences trop souvent oubliées. La vitalité inhérente au projet m’a d’ailleurs incité à revoir Amsterdam Global Village de leur concitoyen Johan Van der Keuken.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Steve McQueen
Scénario : Bianca Stigter Direction photo : Lennert Hillege Montage : Xavier Nijsten Musique : Oliver Coates
Genre(s) Essai documentaire Origine(s) États-Unis / Pays-Bas Grande-Bretagne Année : 2023 – Durée :4 h 11 min Langue(s) V.o. : anglais ; s.-t.f. Une ville occupée