ÉVÉNEMENT.
[ Musique ]
texte
Élie Castiel
Constantinople. Pour se rappeler des origines grecques orthodoxes d’une ville vénérée autant par les Grecs que les Arméniens. Aujourd’hui, Istanbul en Turquie. Mais Kiyan Tabassian, d’origine perse, a su composer avec la tradition musicale orientaliste en l’incorporant à l’intérieur d’une certaine modernité, classique faut-il le rappeler. Indomptable, totalement investi dans « ses” partiitions singulières, hors du commun, il ne déroge nullement de sa conception de l’art, unique, particulière. Tojours éthérée, cédant à l’abandon des sens. Rituelle en quelque sorte.
Cette année, 20e anniversaire de l’Ensemble Constantinople. Pour la circonstance, un lien, un rêve avec l’Italie par la présentation de Il ponte di Leonardo, avec Marco Beasley. Le pont, image symbolique. Pour l’homme de musique, une façon de contrecarrer les conflits mondiaux, plus particulièrement celui que subit l’Ukraine de l’esprit de son agresseur, un leader russe aussi ambitieux que perdu dans un désir fou incontrôlable de faire renaître un Empire soviétique qui n’existe plus.
Marco Beasley, connu dans le monde de la musique classique contemporaine, s’invite au groupe Constantinople pour offrir une pièce musicale allégorique en relation avec le célèbre pont « inachevé » de Leonardo da Vinci, créé en 1502. L’Europe et l’Asie vont se retrouver pour raconter cette construction interrompue.
Moments de réflexion à travers le pouvoir magique de la musique.
Musée des Beaux-Arts de Montréal
Salle Bourgie
Samedi 19 mars 2022
20 h
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