SUCCINCTEMENT. Le film prétend qu’un complot mondial a été formé par les élites mondiales, et en particulier le Forum économique mondial. Selon le film, le virus SARS-CoV-2 a été délibérément créé comme excuse pour asservir l’humanité.
SANS COMMENTAIRES.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Pierre Barnérias
SUCCINCTEMENT.
Séparée de son amoureux, Ondine rencontre Christoph, un scaphandrier avec lequel elle espère oublier sa relation passée.
CRITIQUE.
★★★ ½
texte Luc Chaput
Une historienne donnant une conférence devant des maquettes de la ville de Berlin signale à ses auditeurs que cette ville a été construite au départ sur des marais en cette première île où ils se trouvent. Ondine vient d’apprendre au café juste à côté du musée que son amant la quitte et demeure donc préoccupée par cette nouvelle situation.Suite
SUCCINCTEMENT. Employé dans une mine de Val-d’Or, Maxime est rongé par les remords suite à un accident ayant causé des séquelles chez un de ses collègues.
CRITIQUE.
★★★ ½
texte Luc Chaput
Des lumières dans la noirceur
Dans l’ascenseur d’une mine un matin, un jeune homme demande à un confrère plus vieux des questions indiscrètes sur l’adoption. Le malaise dans le groupe est palpable.
Après son sombre drame familial Chien de garde qui se déroulait entre deux frères à Montréal, la réalisatrice retourne en Abitibi dans sa ville natale Val d’Or pour explorer le milieu des travailleurs miniers. Son scénario oppose naturellement l’aspect sombre et clos des tunnels de ce lieu de richesses et la luminosité de la ville où ces hommes et ces femmes retournent pour des pauses de plusieurs jours après leurs longs quarts de travail dans un environnement exigu, symbolisé par la chambre dans laquelle Maxime, le jeune de l’ascenseur, passe ses moments de repos.
Soutenue par la minutieuse cinématographie de Mathieu Laverdière, la cinéaste dresse… un autre tableau plus complexe des manières que les hommes vivent.
La construction en flashback établit rapidement le drame. Une explosion a eu lieu et il faut sauver des collègues. La réalisatrice insère des notes documentaires à diverses étapes. L’équipe de sauvetage est dirigée par une femme et il y a une responsable de la sécurité qui morigène un membre qui n’a pas compris la consigne la plus importante. Les acteurs plus ou moins connus ont appris les gestes dans des stages préparatoires. Les équipes, comprenant de vrais mineurs, apparaissent ainsi soudées et aptes à utiliser à bon escient les divers outils mécaniques de leurs professions.
Une certaine luminosité intérieure.
Une tension est perceptible entre certains membres du groupe et celle-ci continue en ville à la surface englobant la parentèle. De courtes scènes nous en présentent des variations qui s’inscrivent souvent autour des suites d’un accident de circulation et de la responsabilité continue du dit Maxime à ce fait. Joakim Robillard apporte toute sa fougue dans cette interprétation nuancée d’un premier grand rôle au cinéma.
Théodore Pelletier retrouve la réalisatrice du précédent film de la réalisatrice et confirme l’amplitude de son talent dans son Julien aphasique et estropié qui continue de mordre quand même à la vie. Le reste de la troupe apporte une aide efficace à ces deux collègues, spécialement James Hyndman, père ébranlé de Julien. Soutenue par la minutieuse cinématographie de Mathieu Laverdière, la cinéaste dresse ainsi un autre tableau plus complexe des manières que les hommes vivent.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Sophie Dupuis
Scénario Sophie Dupuis
Direction photo Mathieu Laverdière
Montage Michel Grou
Musique Patrice Dubuc Gaëtan Gravel
Genre(s) Drame
Origine(s) Canada
Année : 2020 – Durée : 1 h 37 min
Langue(s) V.o. : français, s.-t.a. Underground
Dist. [ Contact ] @ Axia Films
Classement Tous publics [ Déconseillé aux jeunes enfants ]