La descente d’un colonisé
TRIBUNE
Libre.
Montréal, le 22 janvier 2023
Je n’ai pas vu le film dit québécois[1] La descente (Snow Angel), du réalisateur canadien Gabriel Allard, et, en signe de protestation, je n’irai pas le voir. Je remercie le critique du Devoir Olivier Du Ruisseau de nous avoir ouvert les yeux :
« La représentation du territoire et des cultures dans le film pose aussi des questions. Mary-Jane est une athlète de planche à neige américaine professionnelle [interprétée par la Canadienne Catherine Bérubé], résidant seule dans les Chic-Chocs pour y pratiquer son sport. Elle ne parle pas français et tous les personnages [interprétés notamment par les Canadiens Paul Doucet et Olivier Renaud] se parlent anglais sans accent québécois, hormis quelques mots français lancés çà et là.Suite