Comment perdre nos fleurons cinématographiques

TRIBUNE
LIBRE.

texte
Sylvio Le Blanc

Je suis d’accord avec le chroniqueur Michel Girard : « Pour la pérennité de la culture québécoise, il faut à tout prix rapatrier entre les mains d’une société québécoise le catalogue de longs métrages québécois que détient Les Films Séville (…) »[1]

Ledit catalogue, vraiment impressionnant[2] (qui renferme notamment Les invasions barbares, récipiendaire de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2004[3]), est actuellement entre les mains de la multinationale états-unienne Hasbro, qui s’y connaît autant en cinéma que moi en jeux, jouets, figurines et peluches, les spécialités de l’entreprise[4]. Pensez-vous vraiment que Hasbro prendra soin de nos petits films québécois et se démènera pour les faire connaître ?

Les invasions barbares, de Denys Arcand

Suite

Koli Taal

[ Avis : La bande-annonce est parsemée de musique. Le film n’en contient pas.] 

SUCCINCTEMENT.
Enthousiasmé par la visite du petit-fils, un couple de personnes âgées prévoit de cuisiner un coq au curry pour le dîner. Mais, les choses tournent mal quand le poulet disparaît.

CRITIQUE.
[ Découverte ]

★★★★

texte
Élie Castiel

Le

visiteur

de

Delhi

Premiers signes d’encouragement pour ce premier essai original : aucune musique, une courte durée, à peine 84 minutes; pour un film en provenance de l’Inde, un véritable exploit. À partir de ce choix formel, Abhilash Shetty, proche de la trentaine, signe un premier long métrage, suite à quelques courts sujets, d’une originalité qui réclame haut et fort que l’Inde ne se limite pas à Bollywood, bien que cette industrie affiche depuis quelque temps des changements notables et bienvenus.Suite

This Land

P R I M E U R
[ En ligne]
Sortie
Mardi 6 septembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Portrait de six groupes d’Américains le jour des élections du 3 novembre 2020.

CRITIQUE.
★★★ ½

texte
Élie Castiel

L’innocence perdue de l’Amérique.

Portrait

de

quelques

citoyens

au-dessous

de

tout

soupçonSuite

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