Kingdom of the Planet of the Apes

PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 10 mai 2024

RÉSUMÉ SUCCINCT.
Environ trois cents ans après la mort du leader César,  des communautés antagonistes de primates habitent une Terre dans  laquelle les technologies humaines sont presque devenues mythiques.

C H O I X
de la semaine

 

CRITIQUE
Luc Chaput

★★★ ½

Vers de

nouveaux

rapports

En 1968, sort Planet of the Apes, adaptation par Rod Serling du roman éponyme d’anticipation de Pierre Boulle, réalisé par Franklin J. Schaffner. Le succès public et critique amena des suites plus ou moins réussies et finalement dans les années 2010, une trilogie célèbre sur les origines de cette nouvelle relation entre les primates et les humains terrestres.

Ce Kingdom débute plusieurs générations après la mort de César, le leader des primates et les diverses populations ont créé des communautés  éloignées. Des chimpanzés vivent dans  la nature et ont appris à élever des aigles et Noa, un adolescent, y fait preuve d’intrépidité. Un leitmotiv d’escalades et de chutes fait partie de son quotidien tout au long du récit imaginé par Josh Friedman d’après les personnages du couple Rick Jaffa et Amanda Silver pour la précédente trilogie.

Une sorte d’entente entre les espèces.

Noa promet à son père mourant de retrouver les membres de son clan. Dans son périple, il croise Raka, un orang-outan, succédané de Maurice, le conseiller de César, qui lui enseigne des points centraux des enseignements de ce personnage mythique. Le duo se transforme en trio par l’irruption de la jeune humaine qu’ils surnomment Nova. Celle-ci a un autre projet qu’elle cache bien dans son jeu. La quête des trois les confronte à des situations de plus en plus risquées spécialement face aux sbires dirigés par le gorille Sylva, travaillant pour le potentat  de ce continent.

Kevin Durand donne à Proximus Caesar,  des airs de dictateur sûr de la théâtralité de son verbe rassembleur. La cinématographie de Gyula Pados rend majestueux les paysages montagneux ou souterrains employant avec dextérité le passage entre les divers types de plans pour souligner la place souvent petite de ces primates ou humains dans l’ordre des choses.

La dernière partie de l’aventure contient plusieurs retournements de situations et ouvre la porte à une suite en deux volets possibles dans lesquels les leçons du passé amèneront peut-être une autre Arche pour Noa.

Les effets spéciaux, réalisés entre autres par Weta, la compagnie de Peter Jackson, sont de très grande qualité remplissant les scènes de détails souvent renouvelés et permettant aux acteurs de s’immerger dans leurs rôles. Owen Teague en Noa allie la fougue de la jeunesse et le sérieux d’un héritier et Freya Allan porte bien le flambeau du seul personnage humain majeur de ce long métrage. 

La dernière partie de l’aventure contient plusieurs retournements de situations et ouvre la porte à une suite en deux volets possibles dans lesquels les leçons du passé amèneront peut-être une autre Arche pour Noa.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Wes Ball

Scénario  : Josh Friedman. D’après des
personnages de Rick Jaffa et Amanda Silver
Direction photo : Gyula Pados
Montage : Dirk Westervelt
Musique : John Paesano

Genre(s)
Aventures de science-fiction
Origine(s)
États-Unis
Année : 2024 – Durée : 2 h 25 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Le royaume de la planète des singes

Wes Ball

Dist. [ Contact ] @
20th Century Studios
[ Twentieth Century Fox ]

Diffusion @
Cineplex

Catégorie de classement
Visa GÉNÉRAL

[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]