L’orangeraie
Une proposition
Chants Libres
&
Nouvel Ensemble Moderne (NEM)
Pour la musique, celle du franco-libanais Zad Moultaka ; le livret est de Larry Tremblay et la mise en scène de Pauline Vaillancourt. La création en question, L’orangeraie, une fable, un conte sur l’enfance et la guerre, sur ce qui reste dans l’intérieur de l’âme lorsque la nature s’énerve, une nature manipulée par les Hommes et les évènements.
L’orangeraie, inspiré du roman éponyme et traduit en de multiples langues, dont l’arabe, l’hébreu, le croate, le coréen. Qu’importe le reste des idiomes, il s’agit d’une œuvre monumentale puisqu’elle réussit à traduire les contours de l’âme humaine, les passions qui en découlent. Les geste qui font une vie.
Par la mise en scène, certes, l’écriture dans l’adaptation, mais par la musique aussi. Transposer une œuvre littéraire en morceaux lyriques, un pari risqué, un geste provocateur, une urgence de dire. Lorsqu’on a la chance (et ce n’est pas donné à tout le monde) de s’exprimer artistiquement, de rendre sa création accessible, le public ne peut qu’en redemander.
SUCCINCTEMENT.
« Amed et Aziz vivent avec leurs parents dans l’orangeraie que leur grand-père paternel a fait surgir du désert. Une nuit, un obus tombe sur la maison des grands-parents et les tue. Soulayed, le chef armé d’un village voisin, vient demander à Zahed de venger la mort de ses parents : il a apporté avec lui une ceinture d’explosifs. L’un des jumeaux devra la porter et aller détruire les campements de l’ennemi. Zahed devra choisir entre Amed et Aziz celui qui deviendra un enfant kamikaze. » (sic)
Le reste, c’est l’Histoire du monde, c’est le Moyen-Orient, c’est la Palestine sans doute, c’est Israël aussi, c’est deux religions, deux territoires, deux cultures ancestrales qui s’affrontent depuis des lustres. Comme si cette confrontation devait durer pour l’éternité, comme si elle faisait partie de l’ADN des deux peuples.
Nous ne citerons pas les critiques. Nous préférons voir le spectacle et donner NOTRE opinion. Nous voulons diversifier les points de vue et ne pas nous cantonner sur les dits influents. Pour la même raison que nos voix peuvent être aussi compétentes.
Il faudra compter sur un groupe de créateurs de la scène, en ce qui a trait aux décors, aux éclairages, à la régie et à autres aspects de la production. Ceux et celles qu’on oublie souvent.
Si l’on en juge par le communiqué de presse, il s’agirait d’une nouvelle forme d’opéra, d’oratorio à voix peut-être. Quoi qu’il en soit, oublier la pandémie par la culture et donner l’opportunité aux artistes de continuer à créer.
Car dans leurs créations, c’est de nous qu’il est question. De nos vies, de nos aspirations, de nos attentes, de nos responsabilités familiales, civiles et personnelles.
Nous irons voir le spectacle et vous rapporteront nos impressions
EN PREMIÈRE MONDIALE
Monument-National
[ Grande salle ]
20 h
Mardi 19, Mercredi 20 et Jeudi 21 octobre 2021