My Rembrandt
PRIMEUR
[ En ligne ]
Sortie
Vendredi 05 février 2021
CRITIQUE.
texte
Luc Chaput
★★★ ½
Dans un château britannique, un noble décide de déménager une peinture du maître hollandais pour lui accorder une place plus importante dans sa vie.
Portraits en pied
d’amateurs d’art
SUCCINCTEMENT
Un fils d’une grande famille d’Amsterdam veut confirmer que la peinture qu’il a vue dans un catalogue est bien une œuvre de Rembrandt.
Le marché des œuvres d’art anciennes ou contemporaines connaît depuis plusieurs années de nombreux bouleversements et certaines peintures atteignent des montants pharamineux. La réalisatrice néerlandaise prend le sujet d’un angle différent se concentrant sur l’attrait qu’exerce depuis plusieurs siècles le peintre amstellodamois Rembrandt Harmenszoon van Rijn. La famille Six est propriétaire d’un portrait de son ancêtre Jan Six Ier par l’artiste qui fut un ami de la famille. Elle a amassé depuis une vaste collection qui remplit sa demeure au centre de la ville et que l’on peut visiter sur rendez-vous à certaines heures bien définies.
L’héritier présomptif Jan Six le 11e est marchand d’art et veut se tailler une renommée. Il aperçoit une peinture des années 1630 dans un catalogue et a l’impression que c’est une œuvre de monsieur van Rindt et non de ses connaissances. Les diverses étapes de cette quête sont captées avec empathie par l’équipe du long métrage, croisant spécialistes, directeurs de musées et nous amenant même sur les plateaux d’émissions équivalentes à Tout le monde en parle.
L’adjectif possessif du titre prend alors tout son sens puisque décliné de multiples façons dans diverses circonstances. L’appréciation de la technique et du génie rembrandtien est distillée avec art et amour au fil des discussions avec certaines de ces personnes.
Le montage de Boudewijn Koole nous convie également à d’informatives rencontres avec des personnes qui ont depuis un siècle et plus ou beaucoup moins accès à des portraits de ce peintre sur une base quotidienne ou presque. D’autres conflits voient alors le jour de manière plus ou moins réservée entre des musées, des historiens et des amateurs d’art.
L’adjectif possessif du titre prend alors tout son sens puisque décliné de multiples façons dans diverses circonstances. L’appréciation de la technique et du génie rembrandtien est distillée avec art et amour au fil des discussions avec certaines de ces personnes. La cinéaste Hoogendijk continue ainsi l’auscultation du milieu de l’art qu’elle avait entreprise avec The New Rijksmuseum (Het Nieuwe Rijksmuseum), long accompagnement des travaux pour ce fameux musée où l’on rencontrait déjà des personnalités de ce long métrage.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Oeke Hoogendijk
Scénario
Oeke Hoogendijk
Genre(s)
Documentaire
Direction photo
Gregor Meerman
Sander Snoep
Montage
Boudewijn Koole
Musique
Juho Nurmela
Alex Simu
Origine(s)
Pays-Bas
Année : 2019 – Durée : 1 h 37 min
Langue(s)
V.o. : néerlandais, anglais et français / s-t.a.
Mijn Rembrandt
Dist.
[ Cinéma du Parc ]
@ Strand Releasing
Classement (suggéré)
Tous publics
Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cinéma du Musée
Cinéma du Parc
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]