Derniers articles

Snow White

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 21 mars 2025

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une nouvelle version du classique de 1937 en prises de vues réelles.

En fait, c’est la méchante reine qui
est la plus féministe entre les deux.

B R E F S
APERÇUS

| Blanche-Neige n’est pas celle de la version animée des origines ; elle est féministe, du moins dans la mesure du possible. Elle cherche sa propre voie, conserve tout de même les mêmes gestes que l’originale (incluant le baiser de retour à la vie), ne sachant pas toujours sur quel pied danser (!) ;

| Et Rachel Glazer (West Side Story, de Steven Spielberg) s’en tire du mieux qu’elle peut, pas trop certaine de la proposition dont il est question ; Enfin !

| Gal Gadot, dont on attend furieusement son Cleopatra, toujours en suspens (serait-ce pour des raisons politiques ? – N’entrons pas dans ce sujet) ; Elle conserve un charisme exemplaire, vole presque la vedette dans son allure un peu camp que certains apprécieront et est affublée de parures magnifiques. Mais chanter n’est pas son truc ;

| Côté les Sept nains, rien à dire. Tous parfaits comme si le temps s’était arrêté, particulièrement et le jeune, aussi propret, est d’une tendresse infinie. Même si le côté technique pour les rendre vivants est discutable, selon qui se pose la question ;

| La mise en scène de Marc Webb (du moyen The Amazing Spider-Man / L’extraordinaire Spider-Man) tente du mieux qu’il peut, créant quelques petites idées narratives que vous découvrirez si le cœur vous en dit.

[ ÉC ]
Cote : ★★ ½

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Marc Webb

Scénario : Erin Cressida Wilson; d’après le conte des Frères Grimm. Direction photo : Mandy Walker. Montage : Mark Sanger. Musique : Jeff Morrow, Bnji Pasek, Justin Paul.

Genre(s)
Conte
Origine(s)
États-Unis
Année : 2025 – Durée : 1 h 49 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Blanche-Neige

Marc Webb

Dist. [ Contact ] @
Walt Disney Studios Motion Pictures
[ The Walt Disney Company ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

The Alto Knights

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 21 mars 2025

RÉSUMÉ SUCCINCT
Deux des plus redoutables figures de la mafia new-yorkaise, Frank Costello et Vito Genovese, luttent pour le contrôle de la ville.

Face à son propre miroir, tenir bon le coup.

B R E F S
APERÇUS

| Est-ce un hasard si Robert De Niro incarne à la fois les deux personnages mafieux ? Pour le vétéran Barry Levinson nul doute qu’en lui donnant cette possibilité, c’est avant tout lui rendre un hommage particulier, ayant interprété ce genre de protagoniste fréquemment ;

| Accueilli froidement par une bonne partie de la critique, on constate néanmoins que la mise en scène de Levinson demeure, à mon humble avis, fortement influencée par la voix off tenue par l’un des deux gangsters, lui donnant un ton littéraire. Sur ce plan, on peut apprécier certains plans furtifs tirés de vieux films ou de pièces d’archives, comme si ainsi, il fallait remonter le temps en l’illustrant de moments pris sur le vif ;

| Justement, un film qui reprend, bien que parfois de manière peu convaincante, un élément narratif des fameux films noirs de l’âge d’or du cinéma américain ;

| On notera la très belle composition de Debra Messing (Bobbie, la femme juive d’un des comparses devenus ennemis, dans un rôle touchant servi avec aplomb) ;

| Un film intentionnellement à l’ancienne, tourné à l’ancienne, avec comme seul élément contemporain, cette idée de lui donner une touche singulière comme s’il s’agissait d’un livre « en mouvement », procédé toujours en vogue, inépuisable.

[ ÉC ]
Cote : ★★★

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Barry Levinson

Scénario : Nicholas Pileggi. Direction photo : Dante Spinotti. Montage : Douglas Crise. Musique : David Fleming.

Genre(s)
Gangsters
Origine(s)
États-Unis
Année : 2024 – Durée : 2 h 03 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Les Alto Knights

Barry Levinson

Dist. [ Contact ] @
/

Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

The Empire

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 21 mars 2025

RÉSUMÉ SUCCINCT
Entre
Ma Loute et La vie de Jésus, entre le ciel et la terre, Bruno Dumont nous offre une vision caustique, cruelle et déjantée de La Guerre des étoiles.

 

CRITIQUE
Pascal Grenier

★★★ ½

 

Bruno

contre-attaque

 

Toujours imprévisible et en quête d’un cinéma qui se veut à la fois irrévérencieux et poétique, le français Bruno Dumont (France, L’humanité) nous livre avec L’empire un film qui, tout en se posant en standalone, se révèle être une suite spirituelle aux miniséries P’tit Quinquin et Coins-Coins et les Z’inhumains. Avec ses clins d’œil effrontés à l’univers bariolé de Star Wars, il déploie une esthétique aussi décalée que passionnante dans ce pastiche volontairement coloré qui rappelle que Dumont n’a jamais cessé d’explorer les marges de la narration cinématographique.

L’ensemble de la distribution mérite des applaudissements nourris, et il serait réducteur de passer sous silence la prestation enivrante de Fabrice Luchini, qui, à l’instar de son immersion débridée dans Ma Loute quelques années auparavant, se jette à pleines dents dans l’univers excentrique du réalisateur. Sa présence, à la fois théâtrale et spontanée, apporte une touche de génie qui vient compenser, en partie, les lacunes narratives du long métrage.

Les deux inspecteurs, absents du film, mais pas tout à fait.
Dumont ne peut s’en passer.

Il faut cependant souligner que, malgré ses qualités indéniables, le film semble quelque peu en retrait par rapport aux miniséries qui l’ont précédé, notamment en raison de la quasi-absence du duo emblématique formé par le commandant Roger Van der Weyden (incarné par Bernard Pruvost) et Rudy Carpentier (joué par Philippe Jore). Leur manque se fait sentir comme un écho d’un univers qui, malgré tout, ne cesse de surprendre. Mais serait-ce là une raison de bouder notre plaisir ?

En définitive, L’empire se présente comme une expérience cinématographique à la fois rythmée et subversive, où le génie du réalisateur se conjugue avec celui de ses interprètes pour livrer un spectacle qui, malgré ses rares défaillances, s’inscrit dans la continuité de son œuvre décalée et résolument inventive.

Détrompez-vous : Dumont sait, comme toujours, offrir de délicieuses trouvailles et des surprises inattendues, prouvant une fois de plus que son cinéma, loin de se cantonner aux sentiers battus, demeure un terrain de jeu fécond pour l’esprit et les sens.

En définitive, L’empire se présente comme une expérience cinématographique à la fois rythmée et subversive, où le génie du réalisateur se conjugue avec celui de ses interprètes pour livrer un spectacle qui, malgré ses rares défaillances, s’inscrit dans la continuité de son œuvre décalée et résolument inventive.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Bruno Dumont

Scénario : Bruno Dumont. Direction photo : David Chambille. Montage : Bruno Dumont, Desideria Rayner. Musique : [ extraits Bach – Stokovski – quatuor Jazz – variations /Violencelle ].

Genre(s)
Parodie
Origine(s)
France / Italie
Portugal / Belgique
Allemagne
Année : 2024 – Durée : 1 h 50 min
Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.
L’empire

Bruno Dumont

Dist. [ Contact ] @
Kino Lorber
[ Mememto Films International ]

Diffusion @
Cinéma du Parc

Classement (suggéré)
Interdit aux moins de 13 ans

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

1 17 18 19 20 21 861