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Munda Southall DA

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 18 août 2023

RÉSUMÉ SUCCINCT.
Un jeune homme qui ne connaît pas son père est persuadé que l’ex-petit ami de sa mère est vraiment son père. Par ailleurs, il s’intéresse à une belle jeune fille et ne sait pas comment ses petits conflits familiaux-amoureux vont se résoudre.

A P E R Ç U S
1. Si ce thème récurrent dans la sphère Bollywood retient toujours votre attention.

[ ÉC ]
Cote : NC

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE

Réalisation
Sukh Senghera

Sukh Senghera

Genre
Comédie romantique

Origine(s)
Inde
Année : 2023 – Durée : 1 h 54 min
Langue(s)
V.o. : penjabi; s.-t.a.

The Boy from Southall

Dist. [ Contact ] @
A-Z Films
[ Film Magic ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

Passages

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 18 août 2023

SUCCINCTEMENT.
Deux hommes sont ensemble depuis quinze ans, quand l’un d’eux a une liaison avec une femme.

 

CRITIQUE
| Élie Castiel

★★★

Ira Sachs revendique son homosexualité sans pour autant le crier sur les toits. Il privilégie le thème de l’amour et ses multiples complications au sein du couple, autant hétéro que le contraire.

 

L’amour à mal

 

On se souviendra de The Delta (1995), imparfait, mais petit long métrage qui osait présenter satiriquement des idées préconçues sur l’homosexualité. Il poursuivra, entre autres, avec Love is Strange (2014) et avant cela, l’attendrissant Keep the Lights On (2012).

L’amour conjugal n’est pas rose, même dans les ménages qui osent dire le contraire. Dans ces « jeux de l’amour et du hasard » que vit ce triangle amoureux constitué de Tomas (premier faux départ de Franz Rogowski, ailleurs et de loin, beaucoup plus convaincant), d’Agathe (une Adèle Exarchopoulos totalement perdue dans une histoire d’amour qui ne tient pas debout) et Martin (Ben Whishaw, sans aucun doute le plus apte à nous convaincre de son rôle de torturé par le caprice d’un amant (Tomas), réalisateur égoïste, enfantin, qui ne connaît rien aux relations humaines, jusqu’à ce que…

Une inconscience délibérée.

Mais peut-être bien qu’influencé par le cinéma et ses multiples récits amoureux, Tomas aime les récits sulfureux, alambiqués, ces relations amoureuses qui ne vont nulle part.

Ce qui se passe entre Tomas et Agathe, on n’y croit pas une seconde. Et encore moins, on ne saisit pas le comportement d’Agathe (enseignante de jeunes enfants). C’est dans le scénario de Sachs et de son acolyte Mauricio Zacharias que les choses se compliquent.

Heureusement camouflé par la mise en images impeccable de Josée Deshaies (Nelly d’Anne Émond et Babysitter de Monia Chokri) qui sait admirablement bien cadrer les visages, dégager les corps et inventer des espaces qui servent à quelque chose.

Comment filmer, illustrer l’abstrait? Car le récit de Sachs/Zacharias s’étale sur cette idée narrative. On le sent à mesure que les séquences se suivent (et parfois se ressemblent). Il y a comme une sorte de continuité presque bâclée dans Passages. Justement… « passages », ces chemins provisoires, ces parcours indécis, des allées et venues qui finissent par nous échapper.

[ … ] le passage de l’amour homo à l’hétéro (et vice-versa) ne nous convainc guère. Même si Tomas, à un moment donné, dira à Martin, abattu, « … j’aime les hommes, j’aime être avec les hommes ». La suite, on sait ce que ça donne. Sans vraiment d’émotion, certes, mais avec beaucoup d’affectation, même si brisée.

Et qui par miracle, ou effet d’optique, donne un certain sens au film, magnifiquement illustré par les diverses courses à bicyclette entreprises par Tomas. Elles sont  merveilleusement captées par l’objectif de la caméra. Et nous sentons cette fébrilité imprécise qui anime le personnage.

C’est dans ces moments fugaces, sortes de clins d’œil, de ‘passages’ justement, que le film de Sachs rend compte de sa véritable démarche.

L’amour a mal selon le cinéaste, et quelque soit la conclusion qu’il réserve aux protagonistes impliqués, peut importe puisque l’amour à mal est ce qui caractérise les histoires d’amour du cinéaste américain imprégné d’europanéité et d’urbanité, car c’est là où ces récits peuvent avoir lieu.

Mais le passage de l’amour homo à l’hétéro (et vice-versa) ne nous convainc guère. Même si Tomas, à un moment donné, dira à Martin, abattu, « … j’aime les hommes, j’aime être avec les hommes ». La suite, on sait ce que ça donne. Sans vraiment d’émotion, certes, mais avec beaucoup d’affectation, même si brisée.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Ira Sachs

Scénario
Ira Sachs
Mauricio Zacharias
Direction photo
Josée Deshaies

Montage
Sophie Reine
Musique
[ Artistes variés ]

Ira Sachs

Genre
Drame romantique

Origine(s)
France /Allemagne
Année : 2023 – Durée : 1 h 33 min
Langue(s)
V.o. : anglais, français; s.-t.f. & s.-t.a.

Passages

Dist. [ Contact ] @
Métropole Films
[ Mongrel Media ]

Diffusion @
Cinéma du Parc
Cineplex

 

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Érotisme ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Strays

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 18 août 2023

SUCCINCTEMENT.
Un chien abandonné fait équipe avec d’autres chiens errants pour se venger de son ancien propriétaire.

 

A P E R Ç U S
1.  Si des chiens parlants (ça n’arrive qu’au cinéma) débitent des vulgarités
sans grandes
conséquences sur votre intégrité;
2. Si les petits (et grands) pitous sont les principales vedettes du film;
3. Ou encore, si vous aimez l’humour à la sauce « bas de la ceinture »;
4. Humour scatologique.

[ ÉC ]
Cote : ★★

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Josh Greenbaum

Genre
Comédie grivoise

Origine
États-Unis
Année : 2023 – Durée : 1 h 33 min

Langue
V.o. : anglais  & Version française

Vagabonds

Dist. [ Contact ] @
Universal Pictures

Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Langage vulgaire ]

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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