P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 21 avril 2023
SUCCINCTEMENT. Samay, un petit garçon de 9 ans, vit avec sa famille dans un village isolé de l’Inde. Un jour, il découvre des films au cinéma. Contre la volonté de son père, il retourne dans la salle jour après jour et décide qu’il veut devenir cinéaste.
CRITIQUE [ Texte en attente ] Élie Castiel
S A N S COMMENTAIRES.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Pan Nalin
Genre Drame
Origine Inde
Année : 2021 – Durée : 1 h 50 min Langue V.o. : gujarati – sans sous-titres Chhello Show
Dist. [ Contact ] @
The Impact Series [ Orange Studio ]
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 21 avril 2023
SUCCINCTEMENT. Des hommes organisent un casse pour rembourser leurs dettes, tandis qu’un directeur de banque tente de récupérer son argent auprès des mêmes criminels.
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 21 avril 2023
SUCCINCTEMENT. Un chat perdu, une grenouille géante volubile et un tsunami aident un attaché commercial sans ambition, sa femme frustrée et un comptable schizophrène à sauver Tokyo d’un tremblement de terre et à redonner un sens à leurs vies.
CRITIQUE
★★★ ½
texte Élie Castiel
Pierre Földes, tout d’abord compositeur, signe ici un premier long métrage adapté de quelques nouvelles du Nippon Haruki Murakami; celles qu’il croit les plus vulnérables pour transiger des réactions autant des personnages que des spectateurs.
Entre
l’émotion
diaphane
et
l’imaginaire
survolté
Travail délicat de mise en scène tenant compte qu’entre l’imaginé et le réel, des ombres s’affichent lourdement – les protagonistes en action apparaîtront de façon distincte, dans des couleurs vives; les autres, les passants, les clients d’un café, d’un bar ou d’autres institutions navigueront dans un nuage qui les protège, mais plus encore, les séparent du rêve et de la réalité.
Bien plus que de compliquer l’esthétique du film, déjà frappé par la présence de l’animation, Pierre Földes imagine et crée des situations, des univers parallèles qui, à leurs tours, se substituent à l’ordre établi – les épisodes sur la sous-traitance. Créant ainsi des alternatives que le tempo lent accordé aux dialogues, point commun dans toutes les parties, réussit à les assembler dans un tout cohérent.
Si certaines coutumes japonaises, du moins ce que ce cinéma national nous montre d’habitude, ne sont pas, ici, toujours conformes à la réalité. Pour le cinéaste, aucun souci, plus soucieux de travailler la forme, l’esthétique et situer les six épisodes dans des cases non fermées, ouvertes aux multiples possibilités.
Le sketch de la Grenouille semble mener le bal, revenant souvent dans la fiction. Il s’agit là d’un amphibien aux formes partiellement humaines qui sait bien discourir sur les philosophes et les grands auteurs qui ont compté. Il citera Nietzsche aussi bien que Hemingway et Conrad – impossible de ne pas s’en apercevoir.
Pierre Földes. Pour une déconstruction de l’image du réel.
Et puis, l’individu, l’Homme et la Femme, dans un élan de rapports amoureux, de couple, de mensonges, incapables de saisir ces instants éphémères comme s’il s’agissait des derniers. Ils vivent à l’improviste, se séparent, regrettent et le souvenir les fait dévoiler leur privé à quiconque veut l’entendre.
En fin de compte, nous assistons à un travail de maître, totalement émerveillé par ces divagations, qu’il tient mordicus à partager avec nous.
Pour les fans du Anime, Saules sauvages, femme endormie, ne suscite aucun problème. Les non-initiés, tout d’abord saisis par une forme cinématographique hors du commun, s’ajustent au fur et à mesure que le temps passe et que le dialogue offre un discours lucide sur l’existence, notre passage sur terre et la possibilité d’inventer de nouvelles réalités.
Une esthétique de science-fiction passagère prise au « premier » degré offre des moments palpitants de pure extase pour l’œil et l’ouïe et des plans miraculeusement articulés. Et bien entendu, le superstitieux, le fantomatique et l’annonciateur s’imbriquent dans le réel avec une dextérité quasi clinique.
En fin de compte, nous assistons à un travail de maître, totalement émerveillé par ces divagations, qu’il tient mordicus à partager avec nous.
Note : Pour un film, à l’origine, en version française, le lien que nous avons reçu était doublé en anglais. Saules sauvages, femme endormie est une coproduction entre la France, le Luxembourg, l’Allemagne et les Pays-Bas, avec une contribution du Canada [Québec]. Que s’est-il passé? Situation tout à fait inadmissible.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Pierre Földes
Scénario Pierre Földes. D’après des nouvelles de Haruki Murakami Direction photo Étienne Boilard Montage Kara Blake Musique Pierre Földes
Genre Animation
Origine France / Luxembourg Pays-Bas / Canada [Québec] Année : 2022 – Durée : 1 h 48 min Langue V.o. : français; s.-t.a. Blind Willow, Sleeping Woman
Dist. [ Contact ] @ Maison 4 :3 [ Wild Bunch International ]