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Le genou d’Ahed

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 1er avril 2022

SUCCINCTEMENT.
Y, cinéaste israélien, arrive dans un village reculé au bout du désert pour la projection de l’un de ses films. Il se jette désespérément dans deux combats perdus : l’un contre la mort de la liberté dans son pays, l’autre contre la mort de sa mère.

le FILM
de la semaine.

CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

C’est vraiment comme s’il était question de deux films en un seul, deux voix qui ultimement, en fin de parcours, s’étreignent méchamment en sachant très bien que ce Genou d’Ahed, de Nadav Lapid – parmi les brebis galeuses du nouveau cinéma israélien – auteur, entre autres, du brillant Synonymes / Milim Nirdafot (2015), suscite intentionnellement la controverse, autant auprès des Juifs israéliens et surtout de ceux de la diaspora, enclins, eux, et en majorité, à défendre une image positive d’Israël, en grande partie pour contrecarrer ce nouvel antisémitisme percutant et malicieux en provenance de plusieurs parties du monde occidental qui, soyons honnêtes, nous ont pris par surprise.

Une première partie, où on suit la trajectoire de Y (alter ego du réalisateur) qui poursuit des auditions pour son prochain film, au sujet de la détention d’une jeune Palestinienne qui aurait giflé un soldat israélien. La suite, sans commentaires… Premier épisode où les tractations relatives à l’obtention des budgets ne sont pas une mince affaire, en raison bien entendu du sujet traité. Mais passons.Suite

Envole-moi

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 20 août 2021

SUCCINCTEMENT.
Pour éviter de se faire couper les vivres, Thomas doit accompagner Marcus, un jeune garçon de 12 ans toujours souffrant en raison de son diabète et d’une malformation cardiaque incurable, dans ses activités quotidiennes.

| CRITIQUE.

★★ ½

texte
Élie Castiel

            Christophe Baratier, c’est le réalisateur des bons sentiments à la française. C’est soumettre les spectateurs à une surenchère d’émotion, certes bien orchestrée et menée tambour battant par des comédiens compétents, investis dans leurs rôles auxquels ils croient mordicus, conscients que leurs performances atteindre le plus grand nombre d’adhérents, mais c’est sans doute un peu trop.

Sur ce point, un certain cinéma grand public hexagonal continue son petit bonhomme de chemin sans rénover le genre. Nakache et Toledano avaient épater la galerie avec Intouchables, où un déclassé social  avait pour mission de s’occuper d’un paraplégique. Deux classes sociales. Mais là où le duo de cinéastes arrivait à éviter l’émotion gratuite, préférant opter pour la subtilité, quoique parfois mise à rude épreuve, Baratier, lui est sans doute un peu trop conscient que sa proposition va culminer en « feel-good movie ». Nos recherches indiquent que ces messieurs-dames de l’Office québécois de la langue française proposent comme traduction « film pur bonheur ».Suite

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