Champions
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 10 mars 2023
Une équipe de baseball dont les membres sont déficients intellectuels se préparent aux Olympiades.
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 10 mars 2023
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 10 mars 2023
CRITIQUE.
★★★ ½
texte
Luc CHAPUT
Familles échancrées
Ressortant d’une taverne après avoir discuté avec son tenancier, un mafieux envoie deux hommes de main l’intimider brutalement. L’un des deux ressort car l’autre a perdu le contrôle de ses coups. Donald rentre et le rabroue vertement.
Le clan Dubois, d’abord dans St-Henri puis dans le Sud-ouest de Montréal, a disséminé son influence criminelle dans plusieurs domaines par de nombreuses actions d’intimidation qui ont fait ou non la une des journaux spécialisés et des quotidiens. Les frères étaient neuf et seul Claude joue un rôle central dans ce long métrage. On aurait pu s’attendre à au moins une présence incidente d’Adrien.
Le scénario du réalisateur et de Martin Girard se concentre sur des événements autour de 1980 quand la place de Donald Lavoie dans le groupe commence à évoluer. La séparation entre la vie familiale de ce tueur et son travail connaît des échancrures car la notoriété du clan augmente.
La mise en scène de Raymond St-Jean favorise les scènes courtes dans lesquels les acteurs interagissent rapidement avec des conséquences frappantes dans plusieurs cas. Les scènes d’action se déroulent rondement dans un contexte historique bien évoqué par la cinématographie de Jean-François Lord et par la musique de l’époque
Le cinéaste, dans cette représentation d’un autre pan de la vie criminelle de la métropole après Mafia Inc et Confessions, ne retrouve malheureusement pas la finesse de ses œuvres dans le domaine artistique, Louise Lecavalier : sur son cheval de feu.
La relation complexe d’autorité et de confiance entre le patron Claude et son assistant favori est bien établie. La paranoïa inhérente à ce type d’entreprise dans laquelle la colère a accès à de multiples armes s’immisce entre les deux.
Éric Bruneau habite complètement son personnage capable de promptes décisions chirurgicales face à Benoît Gouin engoncé dans un Dubois trop uniforme. Les invitations du policier Burns manquent de subtilités vers ce passage de l’autre côté de la clôture
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Raymond St-Jean
Scénario
Raymond St-Jean
Martin Girard
Direction photo
Jean-François Lord
Montage
Philippe Ralet
Musique
Gaëtan Gravel
Genre(s)
Gangsters
Origine(s)
Canada [Québec]
Année : 2023 – Durée : 1 h 46 min
Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.
Dusk for a Hitman
Dist. [ Contact ] @
Filmoption International
[ Les Productions Megafun ]
Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen.★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 10 mars 2023
CRITIQUE.
2
texte
Pascal GRENIER
Trop, c’est comme pas assez
Premier long métrage de la réalisatrice torontoise Chandler Levack, I Like Movies est une comédie dramatique tiré de sa propre expérience de travail dans un Blockbuster Video dans sa ville natale à Burlington, Ontario.
Sorte de croisement entre Be Kind, Rewind de Michel Gondry et Ghost World de Terry Zwigoff (sans la subtilité ni la noirceur de ce dernier), cette comédie dramatique sur le passage à l’âge adulte débarque dans nos salles de cinéma après avoir été louangé un peu partout dans le monde et fait fureur au TIFF de Toronto, en septembre dernier.
On suit le parcours d’un jeune passionné de cinéma de 17 ans qui trouve un emploi dans un vidéoclub fictif Sequels (calqué sous le modèle des clubs Blockbusters) au début des années 2000 et qui rêve d’aller étudier à la célèbre NYU.
Et ce n’est pas la fin heureuse sous forme de repentir qui va le rendre plus agréable à nos yeux. De plus, les nombreuses citations filmiques ne font que plomber le récit dans un fourmillement de références trop nombreuses, de quoi ravir la communauté du « film bro ». Et les allusions au mouvement #MeToo terminent par alourdir ce film beaucoup trop gentil à la base, autant dans sa conception que dans sa réalisation.
Le gros problème avec ce film, à la limite du sympathique, est son personnage principal. Dépeint comme un inadapté social avec un trouble de personnalité limite, Lawrence s’avère un personnage carrément insupportable. Un personnage narcissique où l’on ressent certes sa passion pour le cinéma, mais qui est beaucoup trop désagréable (sa relation toxique avec sa mère sombre dans des scènes peu crédibles) pour qu’on éprouve le moindre empathie à son égard.
Et ce n’est pas la fin heureuse sous forme de repentir qui va le rendre plus agréable à nos yeux. De plus, les nombreuses citations filmiques ne font que plomber le récit dans un fourmillement de références trop nombreuses, de quoi ravir la communauté du « film bro ». Et les allusions au mouvement #MeToo terminent par alourdir ce film beaucoup trop gentil à la base, autant dans sa conception que dans sa réalisation.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Chandler Levack
Scénario
Chandler Levack
Direction photo
Rico Moran
Montage
Simone Smith
Musique
Murray Lightburn
Genre(s)
Comédie dramatique
Origine(s)
CanadaAnnée : 2022 – Durée : 1 h 39 min
Langue(s)
V.o. : anglais; s.-t.f.
Maniaque de films
Dist. [ Contact ] @
Métropole Films
[ Visit Films ]
Diffusion @
Cinéma du Parc
Cineplex
Classement
Visa GÉNÉRAL
[ Déconseillé aux jeunes enfants
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen.★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]