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The Wonder

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 04 novembre 2022

SUCCINCTEMENT.
En 1862, 13 ans après la Grande Famine. Lib Wright, infirmière anglaise, est appelée dans les Midlands irlandais par une communauté dévote pour passer 15 jours au chevet de l’une des leurs.

S A N S
COMMENTAIRES.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Sebastián Lelio

Genre(s)
Drame psychologique

Origine(s)
Irlande / États-Unis

Grande-Bretagne

Année : 2022
Durée : 1 h 49 min

Langue(s)
V.o. : anglais

The Wonder
Dist. [ Contact ] @

Netflix
[ Equinoxe Films ]

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinémas Guzzo

Tu te souviendras de moi

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 04 novembre 2022

SUCCINCTEMENT.
La famille d’un historien est confrontée par l’arrivée de la maladie d’Alzheimer chez ce professeur.

La

transmission

et

l’oubli

CRITIQUE.

★★★

texte
Luc Chaput

Un homme âgé marche avec un autre plus jeune
près d’un parc. Il lui fait remarquer des éléments
de la flore du coin et établit des similitudes avec
la mondialisation.

La perte de mémoire et sa version plus cruelle de la maladie d’Alzheimer a suscité de nombreuses œuvres de fiction et documentaires depuis Sonia de Paule Baillargeon (1986) et Away from Her de Sarah Polley. La pièce de François Archambault a connu un beau succès critique et public depuis sa présentation en 2014. L’adaptation du réalisateur Éric Tessier et de l’auteur en aère le déroulement à la fois par de nombreux changements de lieux et par des moments de silence entre les êtres et des plans sur les paysages montés élégamment par Jean-François Bergeron. Édouard Beauchemin est un professeur d’histoire qui peut discourir sur de nombreuses époques mais qui a de plus en plus des défaillances concernant sa mémoire à court terme. Ce changement de situation et de personnalité a des effets concentriques sur ses proches qui cherchent des solutions à plus ou moins longue échéance.

Un début de rapport sain sans conflit générationnel.

La présence de Rémy Girard dans ce rôle rappelle bien entendu celui du professeur qu’il campait dans Le déclin de l’empire américain de Denys Arcand et rajoute ainsi un autre niveau à cette investigation mesurée de la place du souvenir dans la société québécoise. Le cinéaste filme avec dextérité la réaction d’un couple de militants lors de la soirée du référendum de mai 1980. L’interaction entre ces deux personnes si différentes que sont Édouard et Bérénice passe ainsi par toutes les gammes pour devenir au fil du temps une musique de chambre mue par la fine éloquence des acteurs que sont Karelle Tremblay et Rémy Girard. Les autres interprètes leur apportent une belle complicité dans l’expression de voix quelquefois dissonantes.

Le constat de l’historien sur l’emprise constante du présent en mutation perpétuelle résonne ainsi encore plus dans ce long métrage lumineux sur la transmission et l’oubli.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Éric Tessier

Scénario
François Archambault
Éric Tessier
D’après la pièce de François Archambault

Images
Pierre Gill

Montage
Jean-François Bergeron

Musique
Martin Léon

Genre(s)
Drame

Origine(s)
Canada [Québec]

Année : 2018 – Durée : 1 h 48 min

Langue(s)
V.o. : français, s.-t.a.

You Will Remember Me

Dist. [ Contact ] @
Les Films Opale

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Zaï Zaï Zaï Zaï

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 04 novembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Fabrice, acteur de comédie, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité alors qu’il fait ses courses. Malgré la menace d’un vigile, il parvient à s’enfuir. Commence alors une cavale sans merci, pour celui qui devient rapidement l’ennemi public numéro 1.

Par

un

fâcheux

concours

de

circonstances

CRITIQUE.
★★★

texte
Élie Castiel

Faisant ses courses au supermarché, Fabrice,
acteur de comédies, a oublié sa carte de fidélité.
Assez pour provoquer une série d’évènements
où police, médias, plus ou moins gens de cinéma
et société le considèrent comme un paria.

Fidèle à la bande dessinée de Fabcaro (Fabrice Caro – le personnage principal dans le film tient le même prénom), François Desagnat – deux précédents longs métrages en solo – Adopte un veuf (2016) et Le gendre de ma vie (2018), se soumet aux diktats de la BD, et c’est tant mieux. Cela s’applique aux situations, gestes, mais surtout au dialogue décapant, pince-sans-rire (et en-riant), une interprétation qui secoue les règles de l’art, d’où, par moments, jaillit une tendresse bouleversante de la part de Jean-Paul Rouve, excellent dans ce rôle de mal assorti à une société du spectacle qui se nourrit de fausses vérités, de racisme ordinaire (les quelques références sourdes envers les Juifs), d’irresponsabilité dans les forces de l’ordre.

Mais surtout un panorama sans vergogne d’une France actuelle qui fait défaut sur différents points de vue – social, politique, individuel, familial – La bourgeoise se trouve ainsi coincée, les (faux) intellectuels sont trop véreux ou disent des propos vides de sens, les avocats se trompent de dossier lors de comparutions à la Cour.

À bien y penser.

Une interprétation qui secoue les règles de l’art, d’où, par moments, jaillit une tendresse bouleversante de la part de Jean-Paul Rouve, excellent dans ce rôle de mal assorti à une société du spectacle qui se nourrit de fausses vérités, de racisme ordinaire…

Un petit groupe du milieu du cinéma tente néanmoins de le réhabiliter, voyant en ce délit une faute sans réelle importance. Benjamin, un acteur, tient à jouer le rôle de Fabrice, ses déboires, son accusation, sa séparation avec sa femme.

Puis, pour que le film fonctionne tel que projeté, des acteurs et des actrices qui comptent. Courtes apparitions de Yolande Moreau en commissaire de police à la retraite obligée de reprendre son service pour cause d’insuffisance de personnel, Rouve, dont nous reconnaissons, comme toujours, sa verve et son mélange de tendre gouaille et de sérieux; le franco-kabyle Ramzy Bedia s’en tire comme d’habitude à merveille. Idem pour le reste du casting.

Et l’enregistrement en studio d’une chanson où des copains et copines de Desagnat l’interprètent sous la houlette d’un Benjamin Biolay qu’on entrevoit à travers quelques mouvements de caméra plutôt rapides et discrets.

Effectivement, un des moments forts parmi d’autres dans cette comédie loufoque où la déraison l’emporte sur la sagesse. Sympa avec ses airs de drôlerie.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
François Desagnat

Scénario
François Desagnat
Jean-Luc Gaget

Images
Olivier Gossot

Montage
Grégoire Sivan

Musique
Yuksek

François Desagnat, réalisateur.
Une sorte de dérapage contrôlé.

Genre(s)
Comédie

Origine(s)
Belgique

France

Année : 2020 – Durée : 1 h 22 min

Langue(s)
V.o. : français

Zaï Zaï Zaï Zaï

Dist. [ Contact ] @
K-Films Amérique

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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