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Un été comme ça

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 19 août 2022

SUCCINCTEMENT.
Trois jeunes femmes participent à un séjour estival d’exploration de soi.

CRITIQUE.
★★★ ½

texte
Luc Chaput

Parties

de

campagne

Une employé de maison montre une technique de cuisine à une pensionnaire d’une session d’été.

Les gros plans font la loi au début de ce 14e long métrage de Denis Côté. La responsable explique la durée et les attentes de ce séjour de vingt-six jours aux trois femmes que d’aucuns qualifieraient d’hypersexuelles.  Des individualités se dévoilent un peu au cours de cette première rencontre. La mise en scène prend à bras le corps le riche domaine vallonné dans lequel se déroulera cette session différente et en décrit au fil des plans les beautés diverses.

Léonie, Geisha et Eugénie prennent leurs aises dans ces lieux tout en rencontrant les deux intervenants que sont Octavia et Sami. Les visions cauchemardesques et les souvenirs sont différenciés par leur tonalité plus sombre qui contraste avec les jeux et les sorties des trois invitées devenues au fil du temps des camarades.

Le cinéaste a retrouvé la saison de son Hygiène sociale dans une œuvre où les mots, les gestes et les silences se conjuguent avec une délicate rigueur.

Un air bucolique sous des dehors d’introspection.

Le scénario du réalisateur qui a bénéficié des conseils de l’auteure Rachel Graton (La nuit du 4 au 5) offre des dialogues dans un langage souvent cru dans des séquences filmées en plans rapprochés alors que les ébats sexuels sont embobinés avec retenue. Chacune des trois protagonistes a ainsi l’occasion d’exprimer un pan de son désir qui est traité par le cinéaste avec tout l’égard nécessaire.  L’épisode de Shibari avec ses plans rapprochés sur des parties du corps de Léonie et les cordages de suspension atteint un niveau de puzzle qui illustre la beauté et la difficulté de cet art nippon du ligotage.

Larissa Corriveau, complice du réalisateur (Répertoire des villes disparues), la danseuse Aude Mathieu et l’autrice française Laure Giappiconi se sont investies totalement dans cette exploration d’une certaine sexualité féminine, épaulées avec bonheur par Anne Ratte-Polle et Samir Guesmi. Le cinéaste a retrouvé la saison de son Hygiène sociale dans une œuvre où les mots, les gestes et les silences se conjuguent avec une délicate rigueur.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Denis Côté

Scénario
Denis Côté

Direction photo
François Messier-Rheault

Montage
Dounia Sichov

Conception sonore
Sacha Ratcliffe

Genre(s)
Drame de mœurs

Origine(s)
Candaa [Québec]

Année : 2022 – Durée : 2 h 17 min

Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.

That Kind of Summer

Dist. [ Contact ] @
Maison 4 :3

Classement
Interdit aux moins de 16 ans

[ Érotisme ]

Diffusion @

Cinéma Beaubien
Cinéma du Parc
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Baby Assassins

SUCCINCTEMENT.
Deux jeunes sicaires sont poursuivies par une bande Yakuza.

CRITIQUE.
[ En ligne ]

★★★ ½

texte
Luc Chaput

Faire flèche

de tout bois

Une jeune femme, enquiquinée par les questions de son interlocuteur lors d’une entrevue d’embauche, lui répond manu militari. À la sortie du bureau, elle est confrontée aux autres employés.Suite

Les garçons interludes

RECENSION.
[ Récit ]

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Moi

et

les

autres

Surtout, l’aventure si rare dans la littérature québécoise, d’aborder les relations amoureuses entre hommes. Dans le cas de Victor Bégin, non pas un défi, mais une certitude, une envie non pas de se dévoiler, mais de parcourir à travers une écriture fragmentée, elliptique, des sensations, des envies, des désirs, des aveux, des souvenirs de voyages, des étreintes où le sexe n’est pas le principal ingrédient.Suite

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