P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 27 mai 2022

CRITIQUE.

★★★ ½

texte
Luc Chaput

Pete Mitchell est un pilote non-conformiste comme l’indique son surnom de Maverick. Il est toujours capitaine à son âge plus avancé alors que ses confrères ont atteint le grade d’amiral dans cette arme qu’est la Marine américaine.

Le scénario s’évertue à créer des variations plausibles malgré le temps qui passe avec le film-culte de Tony Scott datant de 1986. L’irréparable outrage des ans a été gommé dans quelques secteurs et la situation internationale est résumée par la présence d’un état voyou qui a un site souterrain d’enrichissement d’uranium au mépris des accords multilatéraux. Maverick est donc désigné pour préparer une équipe de pilotes à une mission punitive à haut risque. La mise en scène de Joseph Kosinski emploie à plein régime les facilités que la Marine américaine a mises à sa disposition. Des caméras été placées de diverses manières à bord des avions. Les prises de vues aériennes tout au long du long métrage gardent ainsi un côté réaliste qui en accentue la dangerosité.

Au firmament

des pilotes, un soleil

Autour de Tom Cruise qui est le centre d’intérêt de la plupart des séquences et qui s’amuse à quelques reprises à jouer sur son image et son sourire dévastateur, les autres acteurs servent le plus souvent de planètes secondaires autour de ce soleil.  L’influence de Christopher McQuarrie, scénariste et réalisateur de quelques Mission Impossible, semble apparente entre autres dans la présence du quartier-maître Coleman qui épaule son patron du centre d’essai dans le désert, à la base et sur le porte-avions. Ce Coleman, par sa carrure, ressemble à l’ami Luther de cette autre série dans laquelle Cruise est le premier d’un groupe de spécialistes.

Les effets spéciaux reprennent leurs droits de cité dans la dernière partie avec de multiple retournements de situation qui mènent cette caravane filmique dans une conclusion réussie dans son éloge du dépassement de soi et du passage de flambeau.

 

Le train des séquences avec son renforcement de l’esprit de corps, ses conflits entre de fortes têtes et ses exercices de haute voltige entre des engins fortement armés ralentit pour une pause bienvenue. Val Kilmer retrouve diminué mais encore alerte son rôle d’Iceman, maintenant grand patron de cette flotte océane.  Ce court coup de chapeau vaut le détour. Les effets spéciaux reprennent leurs droits de cité dans la dernière partie avec de multiple retournements de situation qui mènent cette caravane filmique dans une conclusion réussie dans son éloge du dépassement de soi et du passage de flambeau.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Joseph Kosinski

Scénario
Ehren Kruger,
Eric Warren Singer
Christopher McQuarrie

Direction photo
Claudio Miranda

Montage
Eddie Hamilton

Musique
Lorne Balfe

Genre(s)
Comédie romantique

Origine(s)
États-Unis
Chine

Année : 2021 – Durée : 2 h 11 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Top Gun : Maverick

Dist. [ Contact ] @
Paramount Pictures (Canada)

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cineplex
[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]