RÉSUMÉ SUCCINCT Les meilleures amies et colocataires Dreux et Alyssa découvrent que le petit ami d’Alyssa a dilapidé l’argent de leur loyer; le duo se retrouve ainsi dans une course contre la montre pour éviter l’expulsion.
S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Lawrence Lamont
Genre(s) Comédie Origine(s) États-Unis Année : 2025 – Durée : 1 h 37 min Langue(s) V.o. : anglais One of Them Days
Lawrence Lamont
Dist. [ Contact ] @ Columbia Pictures [ Sony Pictures ]
RÉSUMÉ SUCCINCT Michelle, grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. À la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★ ½
Les deux
dames
(in)dignes
Un suspense qui manifeste son genre à mesure des évènements, qui distille sa colère qui semble absente tout le long du film. Et pourtant. Deux femmes qui cachent bien leur véritable parcours de vie, et qu’on découvre lorsque Ozon, adepte d’une certaine Agatha Christie, connaît bien son métier.
Et c’est donc ainsi que les enchevêtrements de cette histoire complexe malgré la simplicité des incidents de parcours, dévoilent leur perversité.
Ozon, on le sait, est maître de ces ambiguïtés qui se démarquent de film en film. Il compte, pour cela, sur des comédiens, fervents convaincus de son cinéma ; mais notamment de « comédiennes », ces icônes d’un certain cinéma hexagonal que sont Hélène Vincent et Josiane Balasko. Elles-mêmes se demandant si elles doivent plonger dans une espèce d’abîme du comportement ou au contraire, se laisser emporter par leur propre entité.
Faisons attention à ceux que nous choisissons
Les champignons, les frais, ceux qui ne font pas mal, ne sont pas les véritables personnages eucaryotes coupables dans ce récit particulier, mais les autres qu’on croit atteint de malveillance pour le système digestif des humains. Ozon joue sur cette particularité qui, du coup, se dissipe pour laisser la place à un film d’individus humains et non des variétés de la nature.
Conte moral, suspense à la Christie, drame tout simplement, Ozon privilégie le lieu, refuse le milieu urbain pour donner plus de poids au contexte dont il est question, et finalement, avec ce côté latent qu’il a parfois de montrer une homosexualité mal définie en très fin de parcours, un des thèmes qu’il affectionne, preuve fort subtile à l’appui, selon notre observation, qui clôt la boucle affirmativement.
Quant aux deux dames dont il est question, un dénouement, malgré ou plutôt dû aux circonstances, inattendu.
Conte moral, suspense à la Christie, drame tout simplement, Ozon privilégie le lieu, refuse le milieu urbain pour donner plus de poids au contexte dont il est question, et finalement, avec ce côté latent qu’il a parfois de montrer une homosexualité mal définie en très fin de parcours, un des thèmes qu’il affectionne, preuve fort subtile à l’appui, selon notre observation, qui clôt la boucle affirmativement.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation François Ozon
Scénario : François Ozon; avec la collaboration de Philippe Piazzo Direction photo : Jérôme Alméras Montage : Anita Roth Musique : Evgueni Galeperine, Sacha Galeperine
Genre(s) Drame Origine(s) France Année : 2024 – Durée : 1 h 43 min Langue(s) V.o. : français Quand vient l’automne
RÉSUMÉ SUCCINCT Lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972, l’équipe de télévision américaine se voit contrainte d’interrompre subitement la diffusion des compétitions, pour couvrir la prise d’otage en direct d’athlètes israéliens.
Quelques secondes pour penser à un stratégie.
B R E F S APERÇUS
| À ses débuts, la carrière de Tim Fehlbaum passe du court à notre connaissance, inédit, The Colony (2021), en langue anglaise, précédent ce September 5, sa première vraie fiction en raison de la rigueur entre espace, temps et lieu. Une véritable réussite ;
| Contrairement à ce qu’on s’y attend, le suspense provient de la « salle de rédaction et de contrôle » plutôt que du lieu où sont cachés les otages israéliens. Une stratégie fort complexe que le cinéaste manipule par le biais de la direction d’acteurs, un humour particulier de la part de quelques membres du personnel et tout particulièrement, d’une mise en scène comptant fort bien sur le montage, d’une dextérité contagieuse ;
| Le jeu fort circonspect qui se trafique en coulisse est mené de main de maître, entre les hésitations aventureuses et les prises de positions énergiques ;
| Porté par un casting en béton, September 5 révèle de façon singulière un pan de notre Histoire récente dans un film qui respecte la durée normale d’un long métrage de fiction, évitant ainsi les paramètres inutiles.
[ ÉC ] Cote : ★★★
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Tim Fehlbaum
Scénario : Tim Fehlbau, Moritz Binder, Alex David Direction photo : Markus Förderer Montage : Hansjörg Weissbrich Musique : Lorenz Dangel
Genre(s) Chronique historique Origine(s) Allemagne / États-Unis Année : 2024 – Durée : 1 h 35 min Langue(s) V.o. : anglais & Version française 5 septembre