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Kung-Fu Zohra

P R I M E U R
[ En Salle ]
Sortie
Vendredi 15 juillet 2022

SUCCINCTEMENT.
Persuadée qu’une rupture briserait le cœur de sa petite fille, Zohra n’arrive pas à quitter son mari Omar malgré les violences qu’elle subit. C’est alors qu’elle rencontre un maître de Kung-Fu qui va lui apprendre à se défendre et à rendre désormais coup pour coup.

S A N S
COMMENTAIRES.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Mebrouk El Mechri

Genre(s)
Action

Origine(s)
France

Belgique

Année : 2021 – Durée : 1 h 40 min

Langue(s)
V.o. : français

Kung-Fu Zohra

Dist. [ Contact ] @
Cinémas Guzzo / Les Films
[ Gaumont ]

Classement
Visa GÉNÉRAL
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

Diffusion @
Cinémas Guzzo
Cinémas Starz

La croisade

P R I M E U R
[ En Salle ]
Sortie
Vendredi 15 juillet 2022

SUCCINCTEMENT.
Abel et Marianne découvrent que leur fils Joseph, 13 ans, a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Ils comprennent rapidement que Joseph n’est pas le seul, ils sont des centaines d’enfants à travers le monde associés pour financer un mystérieux projet.

CRITIQUE.

★★★ 

texte
Élie Castiel

Climats

La durée, 67 minutes, retient la réalisation, essaie de la mettre en danger, la pousse à n’illustrer que le plus important pour Garrel, et personne d’autre, car dans La croisade, on a affaire à un film d’auteur. Inutile de chercher midi à quatorze heures. Nous acceptons ou non la proposition du cinéaste-comédien.

Et lorsque le regretté Jean-Claude Carrière s’impose dans la scénarisation, nul doute que nous ne pouvons que mieux saisir les nuances, les demi-teintes, ce que l’œil ne peut saisir dans l’instant. Et pourtant, une mise en scène totalement libérée, répartie en deux épisodes presque distincts. Tout d’abord, le problème dont il est question, pour faire suite à un petit discours sur la trajectoire dans la vie, du sentimental.

Comme tout film français qui honore son pays, les amours commencent à l’âge tendre, et c’est aussi le cas de Joseph, le fils d’Abel (Garrel) et de Marianne (Laetitia Casta). Ses parents s’inquiètent lorsqu’au début, il les confronte à une certaine réalité qui a à voir avec les changements climatiques. Entre eux (purs matérialistes) et le fiston, une relation adulte puisque ce dernier semble plus aguerri de l’état de la planète. La prêtresse de l’écologie du XXIe siècle (Greta Thunberg) est montrée dans un plan – Il ne fallait pas rater cette occasion – Mais tout est dans la théorie et moins dans la pratique.

Savoir écouter plus petit que soi.

En fait, à bien y penser, dans son côté sentimental, La croisade ressemble à un film de Jacques Doillon – le grand gourou des jeunes adolescent(es) dans le cinéma de l’Hexagone – là où le scénario n’est que prétexte à permettre aux nouvelles générations de savoir comment se comporter dans ces étranges et fabuleux jeux de l’amour et du hasard (comme le dépucelage du jeune Joseph par une jeune fille plus âgée). Dans le même temps, pour ces nouvelles générations, se pencher sur et proposer des issues aux questions écologiques permet d’imaginer une vie sentimentale sans bouleversements d’ordre naturel. Aimer et s’aimer dans un corps et un esprit sains.

Sur les traces de son père Philippe, Louis Garrel poursuit, par contre à sa façon, ces trajectoires sentimentales avec un excès parfois poussifs d’autodérision, quelque chose qui ressemble à de l’affect désincarné, mais rien d’agressif. Dans son cinéma, comme celui du paternel, ça fonctionne. La parole, le verbe, les joutes oratoires prennent le relais pour en fin de compte, proposer un discours contre l’absence d’empathie affective.

Les parents ont vite oublié l’incident du début pour s’incruster d’une certaine façon dans l’univers de Joseph et de ses acolytes. Après tout, ils se battent, façon de parler, pour une bonne cause.

Il ne s’agit pas de savoir si les comédiens sont bons. Tout simplement, ils existent. Bien que nous tenons à souligner que Laetitia Casta, Louis Garrel et Joseph Engel font preuve d’une remarquable ingéniosité dans leurs astuces respectives.

Le passage entre la fable écolo et le cours 101 des sentiments amoureux n’est pas toujours de bon aloi, mais force est de souligner que Garrel réussit ce petit, très petit tour de force grâce à un humour particulier et plus que tout, à la distance qu’il émet à l’égard de ces questions actuelles, l’écologie dont on ne cesse de parler et, comme depuis la nuit des temps, les rapports amoureux qui semblent foutre le camp dans ces années du nouveau siècle.

Il ne s’agit pas de savoir si les comédiens sont bons. Tout simplement, ils existent. Bien que nous tenons à souligner que Laetitia Casta, Louis Garrel et Joseph Engel font preuve d’une remarquable ingéniosité dans leurs astuces respectives.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Louis Garrel

Scénario
Louis Garrel
Jean-Claude Carrière
Avec la collobation de Naïla Guiguet

Direction photo
Julien Poupard

Montage
Joëlle Hache

Musique
Grégoire Hetzel

Louis Garrel.
Savoir s’investir.

Genre(s)
Comédie de science-fiction

Origine(s)
France

Année : 2021 – Durée : 1 h 07 min

Langue(s)
V.o. : français

La croisade

Dist. [ Contact ] @
Maison 4-tiers

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Mrs. Harris Goes to Paris

P R I M E U R
[ En Salle ]
Sortie
Vendredi 15 juillet 2022

SUCCINCTEMENT.
Dans le Londres des années 1950, une femme de ménage veuve tombe éperdument amoureuse d’une robe couture Dior et décide qu’elle doit en posséder une à elle.

CRITIQUE.

★★ ½ 

texte
Élie Castiel

 

Caprice anodin

Sans doute, Lesley Manville (remarquable dans Phantom Thread / Le fil caché, de Paul Thomas Anderson) domine la distribution et fait en sorte qu’on suit avec plaisir cette fable pour adultes, un tant soit peu désuète, quand même agréable en période estivale, mais qu’on oublie vite lorsque le temps des grandes sorties frappe à la porte.

Le troisième long métrage d’Antony Fabian, après Skin and Louder Than Words, à ma connaissance, inédits ici, opte pour la réalisation à effets faciles, la principale protagoniste, parfaite dans ses tâches ménagères, sans vices cachés, rêvant d’une robe Dior comme seul espoir d’une vie meilleure. Ada Harris travaille pour des nantis. Elle les croise donc. Certains la traite comme il se doit, d’autres inventent des paramètres dus à leurs classes sociales.

Adhérer, ne serait-ce que provisoirement, à la cour des grands.

Et puis, le miracle, une somme d’argent qui se présente. La voilà à Paris où elle visite la maison réputée. Le film se transforme aussitôt en comédie attachante sur les petits rêves qu’on peut arriver à réaliser. C’est charmant, agréablement superficiel. On a droit aux défilés de mode en format années 50, celles de la « Haute couture », annonçant le prêt-à-porter et les Grands Noms pour toutes les bourses. Fabian aurait pu aller plus loin dans cet aspect du film. Il a sans doute voulu demeurer fidèle au roman de Paul Gallico, connu pour sa série sur Mrs. Harris, d’autres nouvelles et romans, et ses écrits sportifs.

Par les temps qui courent, avec les conflits (guerre en Ukraine… ), la crise sanitaire qui a décidé de s’installer, celle économique, les comédies comme Mrs. Harris Goes to Paris deviennent des remèdes palliatifs ou mieux dit des « émulsions provisoires », le temps de respirer avant de retourner aux caprices néfastes de la réalité. Une façon comme une autre de survivre le temps présent.

Soulignons quand même : Isabelle Huppert, habile comme toujours ; Lambert Wilson, jouant à chaque coup le jeu de la séduction inoffensive ; et dans le rôle du Grand Christian Dior, un Philippe Bertin qui n’a absolument rien à dire, alors qu’en vérité, il observe une carrière artistique bien assaisonnée.

Par les temps qui courent, avec les conflits (guerre en Ukraine… ), la crise sanitaire qui a décidé de s’installer, celle économique, les comédies comme Mrs. Harris Goes to Paris deviennent des remèdes palliatifs ou mieux dit des « émulsions provisoires », le temps de respirer avant de retourner aux caprices néfastes de la réalité. Une façon comme une autre de survivre le temps présent.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Anthony Fabian

Scénario
Anthony Fabian, Keith Thompson
Olivia Hetreed. D’après le
roman de Paul Gallico

Direction photo
Felix Weidemann

Montage
Barney Pilling

Musique
Rael Jones

Genre(s)
Drame dramatique

Origine(s)
Hongrie / Grande-Bretagne

Canada / France
États-Unis / Belgique

Année : 2021 – Durée : 1 h 55 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Une robe pour Mrs. Harris

Dist. [ Contact ] @
Universal Pictures (Canada)

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @

Cineplex
[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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