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The Broken Hearts Gallery

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 11 septembre 2020

SUCCINCTEMENT
Lorsque Lucy Gulliver rencontre Nick, un entrepreneur, ce dernier l’aide à transformer l’habitude compulsive de tout collectionner en projet artistique.

BRÈVE.

texte
Élie Castiel

★★★

Ce qui surprend la plus dans cette comédie allègrement sentimental, c’est la totale intégration des divers couches ethniques dans l’immensité d’accueil. Et la Canadienne Natalie Krinsky n’y va pas de main morte dans un premier long métrage maîtrisé. Elle le fait avec pudeur, sensibilité, rythme dans l’élocution, bon goût et essentiellement en respectant diverses couches de spectateurs.

Geraldine Viswanathan brille par sa présence, un mélange bienheureux de nonchalance, de bien-être, d’inconfort volontaire parfois, mais toujours munie d’en sens innée du rapport à la caméra et aux protagonistes.

Selon une formule bien aiguisée

Krinsky semble raffoler de tous ces moments à la fois émouvants, drôles, touchants jusqu’à l’extrême, comme dans cette dernière séquence de groupe tout à fait prévisible, mais qui donne une sensation de bien-être et de joie généralisée. Un girly movie tout à fait convenable et désopilant.

Sans le vouloir sans doute, The Broken Hearts Gallery se situe parmi ces nouvelles propositions inclusives en matière de fictions cinématographiques. Longuement oubliées, les minorités visibles vont pouvoir se prononcer sur leurs expériences dans leurs terres d’accueil (certaines et certains y sont né.es). Il restera alors les autres, les invisibles, elles encore plus délaissées car elles se confondent avec la majorité. L’enjeu est ainsi plus difficile et perplexe.

Les ingrédients de la comédie sentimentale transparaissent comme par enchantement. Ils fonctionnent à merveille en raison de l’interprétation, en général, remarquable. Krinsky semble raffoler de tous ces moments à la fois émouvants, drôles, touchants jusqu’à l’extrême, comme dans cette dernière séquence de groupe tout à fait prévisible, mais qui donne une sensation de bien-être et de joie généralisée. Un girly movie tout à fait convenable et désopilant.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Natalie Krinsky

Genre(s)
Comédie sentimentale

Origine(s)
États-Unis

Canada

Année : 2020 – Durée : 1 h 48 min

Langue(s)
V.o. : anglais & Version française

La galerie des cœurs brisés

Dist. @
Entract Film

Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @

Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

En Suède… on parle anglais !

TRIBUNE LIBRE.

texte
Sylvio Le Blanc

Netflix présente une nouvelle minisérie tirée de l’œuvre de l’écrivain suédois Henning Mankell, Le jeune Wallander (Young Wallander) qui a été tournée en Suède, avec des acteurs de diverses nationalités parlant tous anglais, dont certains avec l’accent scandinave1. Nul doute que les Anglo-Saxons apprécieront, car ce qui compte pour eux, c’est la couleur locale, l’exotisme des lieux, la langue anglaise allant quant à elle de soi.Suite

Pornodyssée

RECENSION
[ Société ]

texte
Élie Castiel

★★★ ½

Lecture idéale pour finir en beauté(s) et en frissons libidineux cet été pandémique et accueillir, on l’espère, en santé et sans cette étrange bête lumineuse et invisible, le reste de 2020. Étrange syntaxe dans cette enquête, très majoritairement hétérosexuelle, sur la porno en territoire québécois, mélange de phrases savantes et parler populaire, même très populaire. C’est à se demander à qui s’adresse le livre en question. Peu importe néanmoins.

Une chose est claire, Jean-Marc Beausoleil, conscient de son expérience acquise à coups de curiosité(s), de fantasmes sans doute, de fascination pour le corps de la femme (il le dira lui-même à un moment), n’y va pas de main morte. On sent, dans cette étude, comme une sorte de story-board en gestation, comme s’il s’agissait de la préparation d’un film, d’un documentaire sur la question sans doute. Et pourquoi pas?

Québec

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