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The Call of the Wild

PRIMEUR
Sortie
vendredi 21 février 2020

SUCCINCTEMENT
Buck, un chien au grand coeur, voit sa vie domestique bouleversée lorsqu’il est soudainement déraciné de son domicile californien et emmené dans la nature sauvage du Yukon durant la ruée vers l’or des années 1890.

SANS
COMMENTAIRES

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE

Réalisation
Chris Sanders

Genre(s)
Aventures

Origine(s)
États-Unis

Année : 2020 – Durée : 1 h 40 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
L’appel de la forêt

Dist. @
20th Century Fox

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

Le public préfère le doublage au sous-titrage

TRIBUNE LIBRE.

texte
Sylvio Le Blanc

Après avoir reçu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère pour Parasite, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho déclarait : « Quand vous aurez surmonté la barrière des deux centimètres de sous-titres, vous découvrirez des films étonnants. »1

N’ayant aucune attirance particulière pour le coréen, j’ai préféré voir ce film doublé en français de France et j’ai été ravi. Le grand public n’aime pas les sous-titres, qui le détournent de l’essentiel, à savoir l’image, avec tout ce qu’elle renferme (le jeu multiple des comédiens, les mouvements de caméra, la palette des couleurs, les décors, etc…). Des sous-titres qui appauvrissent aussi le texte (qui n’est jamais pleinement rendu par ceux-là) et qui, pour finir, balafrent l’image.

La cinéaste italienne Lina Wertmüller l’a dit autrement à Los Angeles : « Je crois totalement au doublage. Les sous-titres ont un effet désastreux sur un film. Au lieu de vivre un film à travers les images, on est constamment interrompu par la lecture des sous-titres et on passe son temps à baisser et lever la tête, on perd tout le rythme de l’image. Naturellement, il y a des oreilles raffinées qui veulent entendre les voix originales des comédiens. Je comprends cela. Cependant, il ne faut jamais oublier que le cinéma est un art populaire, pour les masses. Je trouve très important que les gens puissent avoir accès à ces films grâce à un doublage. Le public américain perd beaucoup à ne pas être exposé à d’autres films. »2

La cage aux folles

Suite

Kirk Douglas

HOMMAGE

texte Luc Chaput

Lutter pour atteindre

l’inaccessible étoile

Kirk Douglas

 

Dans un tunnel routier à Los Angeles, un homme mature, au volant de sa voiture sport au milieu de deux rangées de camions, lâche son volant. Ses mains jointes au-dessus de celui-ci rendent l’automobile autonome. Le publicitaire Eddie Anderson est désabusé des compromissions de sa vie et vit sa crise de la cinquantaine.

Kirk Douglas, en acceptant ce rôle dans le film d’Elia Kazan tiré de son roman en partie autobiographique, The Arrangement (L’arrangement),lézarde son image d’acteur toujours menton à l’avant et aux colères explosives. Il prend acte aussi de sa relation conflictuelle avec son père chiffonnier juif russe alcoolique immigré dans la petite ville d’Amsterdam au centre-nord de l’état de New York. Issur Danielovich né en 1916, devenu Isador Demsky, a pris ensuite comme nom de scène des prénom et patronyme très écossais avec lequel il est devenu si célèbre et pendant si longtemps. De son parcours de lutteur au collège où il a connu une bonne éducation, il a appris à compter sur ses propres moyens, à approfondir d’autres techniques pour parfaire son art et son jeu et à utiliser sa force évidente dans son physique d’athlète pour surprendre les partenaires et donc le public. Cette force de caractère est patente dans le choix du film qui en fit une star Champion (Le champion) venant d’une équipe de producteur-réalisateur alors peu connus Stanley Kramer et Mark Robson. L’engagement physique et émotionnel que Douglas met dans cet être crève encore l’écran. Il prend rapidement la décision de devenir indépendant nommant sa compagnie Bryna du nom de sa mère adorée.Suite

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