RÉSUMÉ SUCCINCT Anahita, traumatisée par la disparition brutale de sa mère, trouve du réconfort auprès de Shalini, sa professeure d’histoire. Lors d’une excursion scolaire non conventionnelle sur un mystérieux site préhistorique, elle affronte son terrifiant destin.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★ ½
Ange
ou
démon
Thème inusité pour le cinéma hindi indépendant, éloigné des grands spectacles bollywoodiens, ces derniers en cadence presque identique aux dernières années, mais tentant par tous les moyens de répondre toutefois à un public de plus en plus exigeant et relativement éduqué.Suite
RÉSUMÉ SUCCINCT
Lorsqu’un incident se produit à l’école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu’il s’est réellement passé.
RÉSUMÉ SUCCINCT Pablo et sa sœur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir et qui vit ses derniers jours. Un jour, Pablo rencontre Night, avec qui il noue une relation amoureuse, et qu’il initie à ses petits trafics, s’éloignant ainsi d’Apolline.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★
jeu
sexe
et
vidéo
Un film non conforme aux règles traditionnelles de la narration. Bon point pour Caroline Poggi & Jonathan Vinel qui, après un premier long prometteur, Jessica Forever (2018) et plusieurs courts et un moyen, assument totalement leur liberté comme fondement de base à la mise en scène.
À commencer par un titre anglophone alors que le dialogue est en français (enfin, ce nouveau français hexagonal que certains jeunes pratiquent et qu’on a de la peine à suivre – merci en tout cas pour les sous-titres anglais, faute de quoi on perdrait une partie du dialogue).
Pourquoi ce chavirement ? Sans doute pour expliquer l’intrusion de cette première partie du film consistant à jouer un jeu vidéo, Darknoon, bien entendu à consonnance anglaise, mais qui laisse les connaisseurs en la matière cloués sur leur chaise face à l’ordinateur.
Ces jeux vidéo dont les commentateurs sociaux ont largement diffusé leur emprise néfaste sur les jeunes et que, volontairement, assumant totalement leur proposition, les deux (jeunes) cinéastes montrent comme une issue à la violence concrète du monde actuel.
Proposition sans doute sujette à débat sur la question. Il ne suffit pas de bien filmer, de garnir le film de plans bien foutus, de montrer une trio de comédiens totalement habités, pour nous convaincre du bien-fondé de l’entreprise.
Une fraternité passagère, en attendant.
Qu’importer pour Poggi/Vinel, tous deux s’ajustent merveilleusement bien à l’univers qu’il créent. En fait deux mondes parallèles, celui du jeu vidéo qui doit s’arrêter dans quelques jours – d’où ces annonces sur l’écran en compte à rebours / Jour 5, Jour 4, ainsi de suite.
Et puis une histoire de drogues – dont Pablo, qui s’occupe du futur-immédiat-en-matière-de-jeu-vidéo de sa sœur Apolline sous la forme d’un nouvel ordinateur qui la remplit de joie. Point, à la ligne, puisque ce même Pablo s’amourache de Night, un beau afro-français qu’il entraîne à le suivre comme si de rien n’était aux petits et grands trafics de drogues et, bien entendu, aux ébats amoureux, disons plus « sexuels » que passionnés.
On peut avoir des réserves quant au traitement, comme ces passages parallèles mal construits entre les scènes de jeu et la fiction qui entre quand même en ligne de compte, et qui laisse comme un sentiment d’inachevé.
Oui, c’est ainsi que les réalisateurs entrent de façon inusitée et dans le même temps hyperréaliste dans une certaine réalité LGBTQ. Le film queer prend ainsi une nouveau tournant où les aventures, les amours et les comportements prennent une autre nature. Il y a là comme un discours de la passation d’une (ou des) précédentes générations des homosexualités à une nouvelle, très au courant des nouveaux enjeux sociaux qu’elles tiennent surtout à préserver.
On peut avoir des réserves quant au traitement, comme ces passages parallèles mal construits entre les scènes de jeu et la fiction qui entre quand même en ligne de compte, et qui laisse comme un sentiment d’inachevé.
Qu’importe, on se laissera séduire, même si c’est à reculons, comme c’est mon cas, à cet esprit d’équipe qui s’échappe de l’esprit totalement libre de ces deux belligérants.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Caroline Poggi Jonathan Vinel
Scénario Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Guillaume Bréaud Direction photo : Raphaël Vandenbussche Montage : Vincent Tricon Musique : Ssaliva
Jonathan Vinel & Caroline Poggi
Genre(s) Drame de genre Origine(s) France Année : 2024 – Durée : 1 h 47 min Langue(s) V.o. : français; s.-t.a. Dévorer la nuit
Dist. [ Contact ] @ Ritual Films [ Agat Films & Cie ]