Zaï Zaï Zaï Zaï

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 04 novembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Fabrice, acteur de comédie, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité alors qu’il fait ses courses. Malgré la menace d’un vigile, il parvient à s’enfuir. Commence alors une cavale sans merci, pour celui qui devient rapidement l’ennemi public numéro 1.

Par

un

fâcheux

concours

de

circonstances

CRITIQUE.
★★★

texte
Élie Castiel

Faisant ses courses au supermarché, Fabrice,
acteur de comédies, a oublié sa carte de fidélité.
Assez pour provoquer une série d’évènements
où police, médias, plus ou moins gens de cinéma
et société le considèrent comme un paria.

Fidèle à la bande dessinée de Fabcaro (Fabrice Caro – le personnage principal dans le film tient le même prénom), François Desagnat – deux précédents longs métrages en solo – Adopte un veuf (2016) et Le gendre de ma vie (2018), se soumet aux diktats de la BD, et c’est tant mieux. Cela s’applique aux situations, gestes, mais surtout au dialogue décapant, pince-sans-rire (et en-riant), une interprétation qui secoue les règles de l’art, d’où, par moments, jaillit une tendresse bouleversante de la part de Jean-Paul Rouve, excellent dans ce rôle de mal assorti à une société du spectacle qui se nourrit de fausses vérités, de racisme ordinaire (les quelques références sourdes envers les Juifs), d’irresponsabilité dans les forces de l’ordre.

Mais surtout un panorama sans vergogne d’une France actuelle qui fait défaut sur différents points de vue – social, politique, individuel, familial – La bourgeoise se trouve ainsi coincée, les (faux) intellectuels sont trop véreux ou disent des propos vides de sens, les avocats se trompent de dossier lors de comparutions à la Cour.

À bien y penser.

Une interprétation qui secoue les règles de l’art, d’où, par moments, jaillit une tendresse bouleversante de la part de Jean-Paul Rouve, excellent dans ce rôle de mal assorti à une société du spectacle qui se nourrit de fausses vérités, de racisme ordinaire…

Un petit groupe du milieu du cinéma tente néanmoins de le réhabiliter, voyant en ce délit une faute sans réelle importance. Benjamin, un acteur, tient à jouer le rôle de Fabrice, ses déboires, son accusation, sa séparation avec sa femme.

Puis, pour que le film fonctionne tel que projeté, des acteurs et des actrices qui comptent. Courtes apparitions de Yolande Moreau en commissaire de police à la retraite obligée de reprendre son service pour cause d’insuffisance de personnel, Rouve, dont nous reconnaissons, comme toujours, sa verve et son mélange de tendre gouaille et de sérieux; le franco-kabyle Ramzy Bedia s’en tire comme d’habitude à merveille. Idem pour le reste du casting.

Et l’enregistrement en studio d’une chanson où des copains et copines de Desagnat l’interprètent sous la houlette d’un Benjamin Biolay qu’on entrevoit à travers quelques mouvements de caméra plutôt rapides et discrets.

Effectivement, un des moments forts parmi d’autres dans cette comédie loufoque où la déraison l’emporte sur la sagesse. Sympa avec ses airs de drôlerie.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
François Desagnat

Scénario
François Desagnat
Jean-Luc Gaget

Images
Olivier Gossot

Montage
Grégoire Sivan

Musique
Yuksek

François Desagnat, réalisateur.
Une sorte de dérapage contrôlé.

Genre(s)
Comédie

Origine(s)
Belgique

France

Année : 2020 – Durée : 1 h 22 min

Langue(s)
V.o. : français

Zaï Zaï Zaï Zaï

Dist. [ Contact ] @
K-Films Amérique

Classement
Visa GÉNÉRAL

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Hofesh Shechter Company.
Double Murder

Cet

inlassable

appétence

à

séduire

Retour à Danse Danse du chorégraphe israélien Hofesh Shechter. Il a fait partie de la Batsheva Dance Company dans son pays; installé au Royaume-Uni depuis 2002, il poursuit une carrière fulgurante qui le conduit un peu partout à travers le monde et montre ses créations dans plusieurs compagnies chorégraphique réputées.
Pour cette nouvelle première, un petit avant-goût charmant, savoureux, ludique, une petite offrande aux spectateurs avec une déconstruction du French Cancan, sur la célèbre musique de Jacques Offenbach.
Suivent, séparées par un entracte, les deux pièces de résistance que constitue Double Murder.

CRITIQUE.
[ Danse ]

texte
Élie Castiel

Clowns – [ ★★★★ ]
Une série de mouvements qui, a priori, peuvent sembler répétitifs, mais à mesure que les corps s’emballent, que la musique signée Shechter lui-même offre de multiples variations, une sorte de magie contagieuse, nourrie également par l’extraordinaire jeu de lumières de Lee Curran (avec l’aide de Richard Godin), participant de ce rapport entre la forme et le fond.Suite

The Thing

 

Un climat de méfiance

 

CRITIQUE.
[ Minuit au Parc ]

★★★★★

texte
Pascal Grenier

Continuant avec les films du siècle dernier
programmés dans le cadre des séances de
minuit au Cinéma du Parc, on propose ce
week-end le classique The Thing de John
Carpenter. Avec ce remake assez libre
d’un film de science-fiction de Howard
Hawks, le réalisateur de Halloween renoue
avec son réalisateur préféré auquel il avait
également rendu hommage avec Assault
on Precinct 13
(
Assaut), sorte de
transposition moderne de Rio Bravo, un
classique du western et une oeuvre
essentielle dans la filmographie de Hawks.
Suite

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