A Real Pain

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 15 novembre 2024

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Deux cousins aux caractères diamétralement opposés, David et Benji, se retrouvent à l’occasion d’un voyage en Pologne afin d’honorer la mémoire de leur grand-mère bien-aimée.

 

CRITIQUE
Élie Castiel

★★★ ½

Le souffre-douleur

 

Un voyage en Pologne tel qu’écrit dans le testament de la grand-mère de deux cousins, Juifs américains, David, campé par un Jesse Eisenberg, également scénariste-réalisateur, devenu véritable coqueluche du indie « Made in USA » – qui, selon notre perception des choses, peut captiver ou au contraire, rebuter en tant qu’acteur – et Benji, Kieran Culkin, déjà gigantesque dans la magnifique télésérie Succession, ici une véritable bête de scène qui joue sur divers registres, du comique le plus sophomore au tragique profondément bouleversant. Un grand acteur, qui m’a probablement conduit à augmenter ma cote de trois étoiles à trois et demie, même si, dans l’ensemble, la critique est majoritairement unanime à tous les égards.

Mais bon !Suite

Bergers

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 15 novembre 2024

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Sur un coup de tête, Mathyas troque sa vie de publicitaire à Montréal pour celle de berger en Provence. Il espérait trouver la quiétude, il découvre un métier éreintant et des éleveurs souvent à bout. Mais quand il rencontre Elise…

 

Le FILM
de la semaine

CRITIQUE
Élie Castiel

★★★ ½

Transhumances

 

Contrairement aux deux films puissants, Les signes vitaux (2009) et Antigone (2019), illustrant des situations anxiogènes avec une dextérité avisée, le tout nouveau, Bergers, a ceci de particulier, en raison peut-être qu’il s’agit d’une adaptation du roman de Mathyas Lefebure (également coscénariste) qu’il entre immédiatement dans le vif du sujet, évitant les préambules parfois déroutants ou carrément inutiles.Suite

Memoir of a Snail

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 15 novembre 2024

[ VF : Vendredi 06 décembre 2024 ]

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Chronique de deux jumeaux australiens séparés par le sort.

 

CRITIQUE
Luc Chaput

★★★ ½

De la

gémellité

Une jeune fille reçoit de son père une boîte à musique ayant appartenu sa mère. Elle joue la comptine Alouette et contient une sculpture d’un escargot.

Grace et son frère jumeau Gilbert sont les enfants d’un Français, amuseur de rue, émigré par amour en Australie. Le cinéaste Adam Elliot fait tout d’abord plaisir à ses compatriotes en inscrivant dans son récit des références amusantes ou sérieuses à des produits, coutumes, activités et villes de son pays-continent. Une fente labiale de naissance occasionnant moult tracas à Grace, sa cellule familiale la protège avec diligence et force amour. La mise en scène du scénariste Elliot se déploie dans un environnement fait de 7 000 objets disparates souvent brinquebalants dans lesquels ces humains et animaux façonnés en argile avancent par le biais de l’animation image par image.

La mort de Percy. le père interprété vocalement par Dominique Pinon, amène la séparation des deux jumeaux envoyés dans deux régions très éloignées de cette vaste contrée. Elliot critique vertement la ferme ultra-chrétienne dans lequel se retrouve Gilbert devenu un travailleur sous-payé. Grace s’en sort mieux car ses parents adoptifs sont friands d’autres pratiques. Des saillies d’humours noir ou rose, des jeux de mots et des blagues visuelles allègent l’atmosphère plutôt pesante dans laquelle la jeune femme continue de collectionner les figurines d’escargot et en élever comme animaux de compagnie.

En toute confidence.

L’une nommée Sylvia est sa confidente et la culture littéraire familiale passe ainsi de l’arrière-plan en avant. Même Soeren Kierkegaard est cité par Pinky, la nouvelle vieille amie excentrique de Grace qui lui raconte sa vie tellement trépidante et lui montre d’autres manières de toucher les gens. Le récit concocté par Elliot comprend d’autres embranchements, vallées et sommets à l’image de cette célèbre montagne russe en bois de Sidney, qui se pointe au moins deux fois dans les séquences.

Des saillies d’humours noir ou rose, des jeux de mots et des blagues visuelles allègent l’atmosphère plutôt pesante dans laquelle la jeune femme continue de collectionner les figurines d’escargot et en élever comme animaux de compagnie.

Par cette nouvelle création d’un univers complet et si proche pourtant créé à partir d’argile et de matières pour la plupart recyclables, Adam Elliot continue son exploration tragi-comique des laissés pour compte de notre société et de leurs résiliences. Il méritait bien évidemment, comme auparavant pour Mary and Max, le Cristal du festival d’Annecy.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Adam Elliot

Scénario : Adam Elliot
Images : Gerald Thompson
Montage : Bill Murphy
Musique : Elena Kats-Chernin

Genre(s)
Animation
Origine(s)
Australie
Année : 2024 – Durée : 1 h 35 min
Langue(s)
V.o. : anglais; s.-t.f.
Mémoires d’un escargot

Adam Elliot

Dist. [ Contact ] @
Métropole Films
[ Mongrel Media ]

Diffusion @
Cineplex
Cinémathèque québécoise
[dès le lundi 2 décembre 2024]

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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