Thor:
Love and Thunder
P R I M E U R
[ En Salle ]
Sortie
Vendredi 08 juillet 2022
SUCCINCTEMENT.
Le dieu Thor retrouve un amour passé avant d’affronter un adversaire à sa mesure.
CRITIQUE.
★★★
texte
Luc Chaput
Un homme, dans un désert, voit sa jeune enfant mourir de soif et en conçoit une haine totale des dieux qui n’ont pas répondu à ses prières. Muni d’une épée maudite, il devient Gorr, le tueur de dieux.
Thor, après les aventures de Ragnarok, n’a que peu de choses à faire. Le village nordique d’Asgaard est devenu une attraction touristique et le dieu scandinave aide ostensiblement ses collègues des Guardians of the Galaxy à combattre des êtres vils qui brutalisent des communautés interstellaires. Le scénario de Taika Waititi et Jennifer Kaytin Robinson emploie le mode du conte pour ainsi rappeler sous forme de légendes certains épisodes passés aux enfants de son village. Ceux-ci sont ensuite pris en otage par le fameux Gorr qui continue à décimer les dieux de multiples cultures. Le retour de Jane Foster, la scientifique avec laquelle Thor avait construit une relation amoureuse interrompue, constitue l’autre trame de cette saga dans laquelle gags, humour idiot ou plus relevé se côtoient pour alléger l’atmosphère un temps avant que les affrontements recommencent. Ainsi la visite à une sorte de Panthéon, réunion annuelle de dieux présidée par un Zeus auquel Russel Crowe donne l’allure d’un gladiateur ventripotent et fat, ne produit pas les effets d’aide escomptés.
Un conte pour tous déjanté
L’environnement visuel est très varié et habituellement bien fourni servant d’écrins mouvants à des acteurs qui jouent de l’image de leurs personnages. Chris Hemsworth élargit la palette des émotions et des actions de Thor, affecté plus qu’il ne veut en laisser paraître par le retour de Jane mais aussi emberlificoté dans une jalousie entre ses instruments de pouvoir. Natalie Portman incarne avec panache la résilience d’une scientifique prise dans des combats titanesques.
La débauche de couleurs vives se transforme par le biais du travail de Barry Idoine dans un remarquable noir et blanc lors du combat final entre Thor et ses amis et Gorr et son armée d’ombres mortelles. Christian Bale triture avec art les aspects tourmentés et vindicatifs de ce terrible protagoniste. L’issue de ce duel est prédestinée dans l’univers Marvel mais la conclusion réserve une amusante surprise, source d’une éducation à venir.
Comme dans ses œuvres plus personnelles (Hunt for the Wilderpeople / À la poursuite de Ricky Baker, 2016), le réalisateur néo-zélandais donne une plus grande place aux relations adulte-enfant dans ce nouvel épisode issu des bandes dessinées de Marvel et en enrichit les contours malgré des changements de ton pas toujours maîtrisés.
La débauche de couleurs vives se transforme par le biais du travail de Barry Idoine dans un remarquable noir et blanc lors du combat final entre Thor et ses amis et Gorr et son armée d’ombres mortelles. Christian Bale triture avec art les aspects tourmentés et vindicatifs de ce terrible protagoniste. L’issue de ce duel est prédestinée dans l’univers Marvel mais la conclusion réserve une amusante surprise, source d’une éducation à venir.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Taika Waititi
Scénario
Taika Waititi, Jennifer Kaylin Robinson
D’après les BD (Marvel) de
Stan Lee & Jason Aaron
Direction photo
Barry [Baz] Idoine
Montage
Peter S. Elliot, Tim Roche
Matthew Schmidt, Jennifer Vecchiarello
Musique
Michael Giacchino
Nami Melumad
Genre(s)
Aventures
Origine(s)
Australie
États-Unis
Année : 2022 – Durée : 1 h 59 min
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Thor : Amour et tonnerre
Dist. [ Contact ] @
Walt Disney Studios MP
(Canada)
Classement
Visa GÉNÉRAL
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
Diffusion @
Cineplex
[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]