Vincent de Repentigny
… au Prospero

NOMINATION.
[ SCÈNE ]

texte
La Rédaction

Vincent de Repentigny.
Crédit : Oumayna B. Tanfous

 

Dans le domaine de la culture, qu’il s’agisse du cinéma, du théâtre ou d’autres disciplines, les longs mois de confinement auront eu pour effet, entre autres, de restructurer les effectifs. Plus particulièrement, donner un souffle nouveau pour sauvegarder l’avenir des institutions en proposant des visages encore plus audacieux aux postes importants.

Les nouveaux enjeux

de la création

Le Prospero, haut lieu des créations québécoises avant-gardistes et des adaptations d’auteurs étrangers. Une vision autre de la dramaturgie où s’amalgament enjeux sociaux et propositions esthétiques, comme le tout récent Platonov Amour Haine et Angles morts (critique ici). Les remises en question sont monnaie courante dans le milieu. Elles sont essentielles pour suivre la marche du temps. Un nouveau codirecteur général a été donc élu par le conseil d’administration.

Vincent de Repentigny « s’est démarqué par la pertinence de ses propos, sa vivacité et sa détermination. Le caractère unique de son parcours, sa compréhension large des enjeux du milieu théâtral et sa riche expérience dans la mise en place de structures hors normes ont été remarqués par les membres du comité ». Il entre en fonction en janvier 2022 auprès de M. Cyr, en charge actuellement de la direction artistique et codirecteur général.

Que peut-on espérer ? Nouvelles visions ? Des pièces encore plus ambitieuses au répertoire. Inclusion des artistes de la relève et des minorités ? En ce qui a trait aux productions étrangères, s’intéresser peut-être aux écritures méditerranéennes comme celles de l’Espagne, du Portugal ou de la Grèce, à ma connaissance (et je m’excuse si je me trompe), plutôt négligées et qui ont besoin d’un coup de main… Quoi qu’il en soit, le nouvel élu n’aura pas la tâche facile. Et c’est tant mieux. Puisque c’est ainsi que les meilleurs propositions se réalisent.

Quels seront les enjeux novateurs que le public et la critique devront encenser ou pas?