Mademoiselle Agnès
@ Théâtre du Rideau Vert

CRITIQUE
[ SCÈNE ]

Élie Castiel
★★★★

Rapports

démentiellement

étriqués

Déjà présenté en 2022 au Prospero, le Rideau Vert clôture la saison 2023-2024 avec une pièce jubilatoire, grave et démente, parcourant la trajectoire du comportement humain avec autant de cynisme que de mordant. Tout le monde il est gentil, s’il en est capable ; tout le monde il est méchant, aucun problème dans ce domaine.Suite

Visions du Réel 2024

ÉVÈNEMENT
[ Festival ]

Luc Chaput

 

Travail au

long cours

Une animatrice de télésérie sur la nature décide de s’intéresser aux roches et autres terrains sur lesquels les créatures qui la passionnent vivent. L’actrice britannique Sian Phillips emploie un débit qui rappelle celui de David Attenborough, frère cadet du cinéaste Richard et légendaire animateur de ce types d’émissions à la BBC dans lesquelles il s’impliquait fortement sur le terrain. Les rencontres avec les géologues et des quidams affectés par les changements climatiques et les bouleversements de leurs habitats s’égrènent avec bonheur dans cet Apple Cider Vinegar de la réalisatrice belge Sofie Benoot et procurent un dépaysement certain.Suite

Gauthier Dance
@ Place des Arts

CRITIQUE
[ Danse ]
Élie Castiel

★★★★

 

Finir en rythme et beauté

une saison éblouissante

Comme point final de la saison 2023-2024, une proposition alléchante de la part des programmateurs de Danse Danse, le diffuseur de danse moderne incontournable de la métropole.

Un trio des plus choyés du public. La Québécoise Marie Chouinard et les deux Israéliens Hofesh Shecter et le non moindre Ohad Naharin.

Le chant du cygne : Le lac
Crédit : Danse Danse

La durée de 22 minutes octroyés au Chant du cygne : Le lac sont suffisantes et bien rodés pour permettre à Chouinard de composer une œuvre post-moderne qui déconstruit le célèbre classique en lui administrant une dose de souveraineté du nouvel âge du mouvement : totale liberté dans le parcours transgressif quant au caractère pur de la chorégraphie originale, un éloge du geste animalier que procurent les bras et les mains, ceux-ci en entière harmonie avec les origines de cette œuvre célèbre. Louis Dufort, à bien y penser, tout en remettant en question la musique de Tchaïkovski en lui ajoutant une dose de modernité bien réfléchi, franchi un nouveau pas. On pourrait, à la rigueur, avouer qu’il s’agit d’un hommage bien personnel. Un geste de plus dans l’opus chouinardien.Suite

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