Emptiness
PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 26 avril 2024
[ du Ven. 26 au Dim. 28 avril seulement ]
Le mari de Suzanne a disparu et elle ne sait pas où il se trouve. Que faire ?
PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 26 avril 2024
[ du Ven. 26 au Dim. 28 avril seulement ]
PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 26 avril 2024
[ du Ven. 26 au Dim. 28 avril seulement ]
CRITIQUE
Pascal Grenier
★★★
Chacun
pour soi
Fille du légendaire cinéaste canadien David Cronenberg, Caitlin imite son frère aîné Brandon en suivant les traces de son père avec Humane, son premier long métrage pour le cinéma. Jusqu’à présent connue pour son travail de photographe et de vidéoclips, la jeune cinéaste nous plonge dans un futur rapproché avec ce thriller dystopique dont l’action se déroule en grande majorité dans une seule unité d’espace. Un monde dystopique en forme de huis clos et où l’humour féroce côtoie assez habilement la satire sociale.
Écrit par Michael Sparaga (le documentaire United We Fan), cette coproduction entre le Canada et la Belgique tournée à Toronto met en vedette une famille reconstituée où une réunion importante entre ses membres tourne rapidement à la bisbille. Plus spécifiquement lorsque les parents leur annoncent qu’ils ont décidé de se sacrifier pour se conformer à la nouvelle loi sur l’euthanasie pour parer aux problèmes de catastrophes écologiques et ainsi contribuer à réduire de 20% le problème de surpopulation.
Si Brandon a suivi les traces de papa avec des films de genre qui tourne autour de l’horreur corporelle, Caitlin se démarque avec une approche moins froide et un goût prononcé pour l’humour noir et un sens de la dérision. Le film de survie prend rapidement une tournure sanglante où la course à la succession pour les membres désunis d’une famille bien nantie prend des proportions dramatiques très graves. Mais la réalisatrice se montre habile dans une intrigue qui arrive à conserver un humour grinçant notamment avec la présence du personnage de Bob campé par Enrico Colantini et tout à fait délicieux dans le rôle d’un ouvrier et collecteur de cadavres lunatique et aliéné par le gouvernement.
La purge familiale intrinsèque perd un peu de sa vigueur et de son efficacité lors d’un dernier tiers plus faible avant une finale prévisible, mais réussie et cynique à souhait.
Si le thème du sacrifice rappelle Knock at the Cabin (en français, au Québec, La cabane isolée) de M. Night Shyamalan sorti l’an dernier, le traitement évite les connotations et références religieuses de bas étage comme le film de Shyamalan. La tension est assez bien maintenue et le film arrive à surprendre même si on s’éloigne de l’aspect futuriste de départ qui demeure toujours en plan et même si l’intrigue bifurque vers un thriller plus conventionnel. La purge familiale intrinsèque perd un peu de sa vigueur et de son efficacité lors d’un dernier tiers plus faible avant une finale prévisible, mais réussie et cynique à souhait.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Caitlin Cronenberg
Scénario : Michael Sparaga
Direction photo : Douglas Koch
Montage : Orlee Buium
Musique : Todor Kobakov
Genre(s)
Suspense d’épouvante
Origine(s)
Canada
Année : 2024 – Durée : 1 h 16 min
Langue(s)
V.o. : anglais
Dist. [ Contact ] @
Entract Films
[ Elevation Pictures ]
Diffusion @
Cinéma du Parc
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 26 avril 2024
CRITIQUE
Luc Chaput
★★★ ½
Ressources
humaines
Dans un village mexicain, un préposé annonce les nouvelles de la journée dont une vente de produits cuisinés par une dame sur le système de haut-parleurs de la communauté.
Ce village, comme bien d’autres agglomérations, semble avoir gardé une allure différente. Mais la recherche effrénée de nouvelles ressources bouscule les rapports de force entre ces communautés autochtones et les grandes industries. Julien Élie, après son remarquable Soleils noirs sur les disparitions massives dans ce pays, examine l’emploi de milices issues de la soldatesque des cartels pour prendre le contrôle de collines, de vallées et de rivières. La cinématographie en scope d’Ernesto Andrés Pardo Ramirez et de François Messier-Rhéault entre dans les forêts, navigue dans les ruisseaux et les affluents et les lacs pour en souligner la beauté puis les changements qui s’y produisent.
Des citoyens de divers états tels le fermier Roberto de La Rosa sont astreints à déménager loin de leurs terres ancestrales tandis que d’autres familles au loin sont décimées et amenées à vivre sous protection renforcée. Le montage de Xi Feng passe harmonieusement entre les diverses situations, intégrant des réflexions d’auteurs comme Jésus Lemus qui rajoutent un arrière-plan lumineux à ces drames de plus en plus fréquents destructeurs de la nature et des gens.
La riche bande-son de Sylvain Bellemare et l’intrigante trame musicale de Mimi Allard, magnifiquement ouvragées, participent de cette immersion dans la vie de personnes courageuses. Elles sont, tels des canaris dans la mine, directement affectées par des décisions souvent prises au loin dans des pays que nous connaissons.
La riche bande-son de Sylvain Bellemare et l’intrigante trame musicale de Mimi Allard, magnifiquement ouvragées, participent de cette immersion dans la vie de personnes courageuses.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Julien Élie
Scénario : Julien Élie
Direction photo : François Messier-Rhéault, Ernesto Pardo
Montage : Xi Feng
Musique : Mimi Allard
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
Canada
Année : 2023 – Durée : 1 h 49 min
Langue(s)
V.o. : espagnol ; s.-t.f. ou s.-t.a.
The White Guard
La guardia blanca
Dist. [ Contact ] @
FunFilm Distribution
[ Metafilms ]
Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cinéma du Musée
Cinémathèque québécoise
Classement
Visa En attente
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]