Yodha

 PRIMEUR
Sortie prévue
Vendredi 15 mars 2024

RÉSUMÉ SUCCINCT
Après une mission de détournement de vol échouée dirigée par Arun Katyal, redoutable officier de la Yodha Task Force, Arun réapparaît à bord d’un avion commercial similaire qui est détourné en plein vol. Cherche-t-il à venger sa défaite ou est-il victime d’un plan soigneusement élaboré ?

Un rapport privilégié avec les scènes d’action.

Brefs APERÇUS
< Dans le récent Article 370, Aditya Suhas Jambhale abordait la question du Cachemire avec un nationalisme indien dépassant les limites de la raison, même si des rebonds de réconciliation se faisaient sentir, dans une mise en scène tout de même bien ficelée ;
< Ici, les jeunes réalisateurs Sagar Ambre et Pushkar Ojha reprennent plus ou moins le même thème en l’agrémentant de violence, la pièce à conviction étant la présence du viril Sidharth Malhotra, vedette à Bollywood ;
< Le manichéisme légendaire du cinéma populaire hindi se fait sentir dans presque chaque séquence, l’armée, la patrie, le courage et la famille présentés comme les piliers de la civilisation et de la survie de la race ;
< Malhotra se donne à cœur joie, en tant que « guerrier » (signification du mot Yodha) en confrontation avec les forces du mal ;
< Le message final est clair. Tout rentre dans l’ordre dans le meilleur des mondes possibles. L’Inde et le Pakistan peuvent vivre, l’un près de l’autre, en parfaite harmonie.

[ ÉC ]
Cote : ★★ ½

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation

Sagar Ambre
Pushkar Ojha

Sagar Ambre

Genre(s)
Action
Origine(s)
Inde
Année : 2024 – Durée : 2 h 10 min
Langue(s)
V.o. : hindi ; s.-t.a.

Warrior

Pushkar Ojha

Dist. [ Contact ] @
Imtiaz Mastan
[ Amazon MGM Studios ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

 

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Amour, acide et noix
@ Agora

| Daniel Léveillé |

CRITIQUE
[ Danse ]
Élie Castiel

★★★★

Le corps

ouvertement

désinhibé

Daniel Léveillé.
Crédit : Émilie Tournevache


2001. Première année du nouveau siècle, parce tout commence par « 1 » et non pas par « 0 ». Pour la culture québécoise en matière de danse contemporaine, il faut renouveler la  forme, le mouvement, le récit, ne plus les associer à des anciennes valeurs. Pour Daniel Léveillé, c’est la proposition audacieuse et courageuse d’une chorégraphie qui dépasse le regard déjà confortable du spectateur.Suite

Message in a Bottle
@ Place des Arts

 

| Zoonation The Kate Prince Company |
  Sadler’s Wells + Universal Music UK

CRITIQUE
[ Danse ]
Élie Castiel

★★★

Pour le simple plaisir

de se trémousser

Les inconditionnels de Danse Danse ne peuvent rater un spectacle de la Zoonation, dont les chorégraphies de Kate Prince allient, en quelque sorte, diverses disciplines de la danse.

Dans le cas de Message in a Bottle, alimenté en outre par certaines chansons du célèbre Sting, la rue s’invite avec des variations tenant du street dance, hip hop, break dancing, quelques évocations de la danse classique, du ballet jazz, à l’ancienne et au post-moderne et allez voir quoi d’autre.

Certes, une explosion de gestes et de mouvements qui ne cessent d’occuper la grande salle du complexe Place des Arts, nulle autre que la Wilfrid-Pelletier. Deux parties, entrecoupée par un entracte. Le décor du deuxième acte presque identique au premier avec des accessoires dans des endroits différents. Un lieu inventé pour donner corps à la proposition qui suggère les notions de peur, de perte, de rapprochement et d’autres variations sur la condition humaine.

Une énergie intense.
Crédit : Lynn Thelsen

Un crédit bien mérité à Anne Fleischle pour la conception des costumes où le pastel côtoie allègrement le gris diaphane. Des habillements également au profit d’un concept non genré (ou presque), surtout vers la fin.

Comme chaque spectacle, le programme nous éclaire sur la proposition dont il est question. Inutile de la prendre trop au sérieux si on n’est pas adepte à comprendre la signification de tel ou tel mouvement.

Les membres de la troupe, c’est évident, projettent un plaisir fou à entreprendre cette aventure chorégraphique où musique populaire et art du mouvement se dressent en complices accomplis et visiblement heureux.

Le pas de deux ne s’invente plus, mais implique deux hommes ou deux femmes, ou dans la plupart des cas, un couple mixte. Encore une fois, la danse participe de cette légitimité et officialisation des minorités sexuelles, mieux dit du mouvement LGBTQ+. Un retour en arrière est impensable. Et c’est tant mieux.

Les membres de la troupe, c’est évident, projettent un plaisir fou à entreprendre cette aventure chorégraphique où musique populaire et art du mouvement se dressent en complices accomplis et visiblement heureux.

Le programme indique que Message in a Bottle est « l’histoire fictive d’une famille ». Vraiment ? Tout porte à croire que le message est universel. On sort de ce spectacle comblé.

FICHE ARTISTIQUE PARTIELLE
Chorégraphie
Kate Prince

Interprètes
Corps de ballet de la compagnie
Décors
Ben Stones

Éclairages
Natasha Chivers

Costumes
Anna Fleischle
Musique
Sting

Durée
1 h 50

[ Incluant entracte ]
Public (suggéré)
Tout public

Diffusion & Billets @
Danse Danse

[ Salle Wilfrid-Pelletier ]
Jusqu’au 16 mars 2024

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

 

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