RÉSUMÉ SUCCINCT Une famille très unie vivant dans une communauté rurale fait face à des propositions de mariage et des grossesses, ainsi qu’à une tragédie qui menace de les déchirer.
RÉSUMÉ SUCCINCT Julian, un Américain autochtone tente de comprendre l’enfance de son père élevé dans un pensionnat canadien.
CRITIQUE Luc Chaput
★★★½
Retisser les
liens familiaux
Des enquêteurs entrent dans un immeuble désaffecté d’un ancien pensionnat autochtone en Colombie-Britannique et remarquent des initiales et des noms gravés sur les planches de cet édifice.
La découverte de possibles sépultures cachées sur le terrain de l’institution St-Joseph à Williams Lake à côté de la réserve de Sugarcane dans cette province avait créé en 2022 une onde de choc qui continue d’entraîner des répercussions aujourd’hui. Les deux réalisateurs suivent de manière parallèle deux histoires, celle de Julian Brave NoiseCat, intellectuel activiste qui tente de renouer avec son père Ed, vivant au Canada, par ailleurs sculpteur reconnu. L’équipe suit également le travail de deux investigatrices Charlene Belleau et Whitney Spearing qui s’acharnent à établir l’historique de ce pensionnat et cataloguer les crimes qui y ont été commis.
Loin, à l’horizon, l’idée d’une possible réconciliation.
La cinématographie d’Emily Kassie et de Christopher LaMarca montre bien également la beauté de ces paysages, les activités communautaires et la vie de deux chefs de cette nation Secwépemc, l’actuel Willie Sellars et l’ancien Rick Gilbert qui catholique, s’occupe avec diligence d’une église du coin.
Par un montage adroit de Nathan Punwar and Maya Daisy Hawke, les deux narrations se répondent l’une l’autre, apportant au détour d’une rencontre un indice qui conforte ou désole les protagonistes. L’ampleur des traumatismes intergénérationnels est ainsi incarnée principalement dans le vécu d’Ed et de sa parentèle mais aussi par d’autres témoignages qui, comme dans le cas d’une enquête policière, recoupe ceux déjà présentés.
Par un montage adroit de Nathan Punwar and Maya Daisy Hawke, les deux narrations se répondent l’une l’autre, apportant au détour d’une rencontre un indice qui conforte ou désole les protagonistes.
Certaines rencontres produisent des dialogues ou des silences révélateurs porteurs de grandes émotions. À partir de ce seul pensionnat, les cinéastes demandent de connaître l’ampleur des exactions qui se sont produites également dans les plus de 400 autres aux États-Unis. Ils démontrent la nécessité d’une recherche de la vérité, d’une reddition de compte qui amènera peut-être un jour une réconciliation vraie. Ce long métrage méritait donc amplement le Prix de la meilleure réalisation pour un documentaire au dernier festival de Sundance.
RÉSUMÉ SUCCINCT Après avoir fait naufrage sur une île déserte, ROZZUM 7134 alias “Roz”, doit apprendre à s’adapter à un environnement hostile en nouant petit à petit des relations avec les animaux de l’île.
S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Chris Sanders
Genre(s) Animation Origine(s) États-Unis Année : 2024 – Durée : 1 h 42 min Langue(s) V.o. : anglais & Version française Robot sauvage