Papeça
@ CTD’A

CRITIQUE
 S C È N E
Élie Castiel

★★★ ½

 

Loin de

l’enfermement

Auto-thérapie.
Crédit : Valérie Remise

Ne chercher pas la signification du mot « Papeça ». Nous n’avons pu rien trouver. Qu’importe. Qu’importe aussi le contenu de cet anti-récit, l’artiste en question explique admirablement bien le but de sa proposition, un tryptique dont la deuxième partie (justement, Papeça) est présentée en premier.Suite

Chimerica
@ Duceppe

CRITIQUE
S C È N E

Élie Castiel

★★★

Si Tian’anmen

m’était contée

Avril 1989, à Beijing. Il est debout, tenant un sac dans chacune des mains, se dressant devant la colonne de chars qui, quasiment, barrent les rues principales de la capitale. L’image de la scène est prise par des reporters-cadreurs et des reporters-photographes perchés sur un balcon de l’hôtel Beijing. Le cliché emblématique est celui de Jeff Widener de l’Associated Press. Dans le récit de la Britannique Lucy Kirkwood, le photojournaliste se nomme Joe Schofield, captant ce moment, devenu un des plus importants de l’Histoire de la Chine du XXe siècle.

Qui était-il? Qu’est-il devenu? C’est la question que tout le monde se pose. De cet homme, devenu « tank man », on ne verra jamais son visage.

Le texte de Lucy Kirkwood construit une histoire où l’enquête menée pour découvrir l’identité du personnage se transforme en une investigation sur les responsabilités des états, sur celle individuelle, sur les dangers du journalisme d’enquête, sur les compromis qu’il faut faire, les loyautés qui changent de camp. Mais toujours, malgré tout, conservant une touche d’humanité pour que le « système social » ne s’effondre.Suite

Affaires intérieures
@ Espace GO

CRITIQUE
[ S C È N E ]
Élie Castiel

★★★

Gérer

l’inconscient

Une des pièces des plus inusitées, par son décor majestueux et caverneux, d’où une certaine sensualité dans le propos, dans le geste, le mouvement, comme quelque chose émanant des profondeurs obscures de l’inconscient.

Une proposition à trois, issue de la pensée intellectuelle de Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder, qui se sont mises d’accord pour explorer un discours, on doit l’admettre, à la limite dans l’anti-théâtre.

Si de prime abord, nous nageons dans des eaux troubles, force est de souligner que la suite nous stabilise malgré nous.

L’Humain et sa radiographie des faits et gestes, mais surtout ce qui se cache dans le cerveau, territoire insondable, merveilleux mais tout autant sujet à des insoutenables mugissements, des bruits indéfinissables traversant le quotidien à une vitesse inimaginable, sans qu’on s’en rende compte.Suite

1 8 9 10 11 12 81