Projet Polytechnique
@ TNM

 

| Arts de la
S C È N E |

CRITIQUE
[ Théâtre ]
Élie Castiel

★★★★

Ombres

errantes

Écouter attentivement ce qui se dit.
Crédit : Yves Renaud

Une intéressante proposition qui tient sur une corde raide, prête à être livrée, 34 ans plus tard, aux spectateurs et spectatrices de nouvelles générations qui, malgré le passage du temps depuis les évènements fatidiques à l’École polytechnique (UdeM) du 6 décembre 1989, réalisent que rien n’a vraiment changé. En fait, voire même empiré en raison d’une société globale qui ne sait plus où elle se dirige vraiment.

Sur scène, une liste des principales tueries perpétrées au cours des dernières années en Amérique du Nord est affichée. Il sera question également, à l’intérieur de ce non-récit, de la tuerie de masse au Centre culturel islamique de Québec, en 2017, perpétrée par Alexandre Bissonnette. Ces parallèles constituent en quelque sorte le fer de lance de ce théâtre documentaire, sans doute le spectacle dramaturgique le plus percutant de cette première partie de la saison théâtrale.Suite

 7 : de Broadway à Hollywood
@ Place des Arts

| ARTS DE
LA SCÈNE |

CRITIQUE
[ Variétés ]
Élie Castiel

★★★ ½

 

Nostalgies

 

Nos amis anglophones ont cet adage, « Preaching to the converted », qui résonne plus fort que sa traduction française « prêcher aux convertis ». Chose évidente devant cette salle conquise dès l’apparition en scène de l’Homme en question en ce soir d’avant-première dans la grande salle de la PdA.

Le public, un mélange de genres, d’âges et de convictions différentes. La musique, celle populaire qui rassemble et caresse dans le bon sens du poil. Au menu : une fête réunissant de grands succès de films musicaux des « 100 dernières années » (sic); enfin, presque.

Pas de liste d’épicerie, mais entre autres, Cabaret, Les Misérables, Moulin Rouge, New York, New York et autres à découvrir. Mais toujours selon le choix des spectateurs qui ont, on suppose, déposer leurs choix avant d’entrer dans la salle. Ce qui implique un jeu d’improvisation, on l’admet, calibré avec justesse et n’ayant pas peur des quelques faiblesses ou irrégularités au cours du spectacle.Suite

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