Image+Nation 2020 [ Première partie ]
MANIFESTATION
[ Documentaires ]
texte
Élie Castiel
Pourquoi commencer notre couverture d’I+N 33 par les « Documentaires » plutôt que les « Fictions », catégorie plus prisée par les spectateurs? Pour une simple raison : c’est dans le réel que le cinéma LGBT produit le plus et peut se permettre d’être distribué dans de plus larges réseaux de diffusion. Mondialement, dans le domaine de la fiction, y compris dans un Québec – sauf peut-être dans le cas des courts métrages qui, en quelque sorte, demeure souvent des autoproductions – qui, en apparence, se distingue par son ouverture aux diverses sexualités, le cinéma demeure un art, dans son ensemble, hétéronormatif, certains diront même patriarcal. Dans ce domaine, le Québec, notamment au sein des institutions subventionnaires, une refonte dans le domaine des scénarios est à faire; dans la mesure où ils tiennent la route, les scénarios à thématique LGBT devraient faire partie des heureux élu(es) pour la mise en œuvre des longs métrages.
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