Hurry Up Tomorrow

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 16 mai 2025

RÉSUMÉ SUCCINCT
Abel, une star de la musique, est entraîné par une de ses fans dans une odyssée qui l’amènera à remettre en question les fondements mêmes de son existence.

Entre les rapports professionnels et l’amitié virile.

B R E F S
APERÇUS

| Avouons que la musique de The Weeknd/Albel Tesfaye a quelque chose pour épater de nombreux fans, quel que soit le groupe d’âge. Les quelques parties de concert, quoique trop longues pour le genre dont il est question, s’imbriquent allègrement dans le récit ;

| Narration d’autant plus complexe que la mise en scène de Trey Edward Shults procède d’un tempérament à plusieurs niveaux. En mélangeant divers genres cinématographiques comme le musical et le drame romantique, le cinéaste de It Comes at Night / Lorsque tombe la nuit (2017) poursuit sa trajectoire en concentrant la caméra sur le personnage principal. Un objectif très proche de la corporalité de Abel Tesfaye, notamment en ce qui a trait au visage, montrant des signes évidents d’une rupture sentimentale. Un des éléments favorable au film ;

On soulignera la présence de l’américano-irlandais Barry Keoghan, de plus en plus une présence essentielle dans le firmament du cinéma américain. Comme toujours, impeccable. Le contraire de Jenna Ortega, elle, absente et peu crédible.

| L’artiste de scène canadien d’origine Ethiopienne Tesfaye se donne entièrement à ce qui ressemble, du moins dans la première partie du film, à un excercice de style qui ne fonctionne pas toujours, la réalisation, par moments, perdue dans des convenances bizarroïdes ;

| On soulignera la présence de l’américano-irlandais Barry Keoghan, de plus en plus une présence essentielle dans le firmament du cinéma américain. Comme toujours, impeccable. Le contraire de Jenna Ortega, elle, absente et peu crédible ;

| Un film dont le concept ambitieux ne parvient pas à subvenir à ses exigences.

[ ÉC ]
Cote : ★★★

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Trey Edward Shults

Scénario : Trey Edward Shults, Reza Fahim, The Weeknd. Direction photo : Chayse Irvin. Montage : Trey Edward Shultz. Musique : Daniel Lopatin, The Weeknd.

Genre(s)
Suspense
Origine(s)
États-Unis
Année : 2024 – Durée : 1 h 45 min
Langue(s)
V.o. : anglais; s.-t.f.
[ Que vienne demain ]

Trey Edward Shults

Dist. [ Contact ] @
Cineplex Pictures
[ Lionsgate ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Le ventre de Bassima

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 16 mai 2025

RÉSUMÉ SUCCINCT
Bassima et Fouad, un couple d’immigrants illégaux syriens, vivent à Montréal d’emplois précaires et de contrebande de cigarettes étrangères. Ils s’aiment et sont déterminés à réussir leur intégration sociale. Mais lorsque Fouad est arrêté et renvoyé dans leur pays en guerre, Bassima se retrouve à la rue.

Des diversités mutuellement conciliables.

B R E F S
APERÇUS

| L’irano-canadien Babek Aliassa (Boucherie Halal, 2012) est bien placé pour connaître les enjeux de l’immigration, osons-dire, illégale. Car le couple impliqué, composé de Bassima et de Fouad, vont tôt ou tard connaître les implications lorsque les autorités se rendent compte de leur situation ;

| Originaire de Dubai, Maxine Denis est bien cadrée pour soutenir ce rôle exigeant, oscillant entre la peur d’être incarcérée ou carrément obligée de repartir en Syrie. Dans le même temps, possédant un caractère de battante pour tenter toutes les bravoures essentielles à la survie ;

| Fouad (Roudy Nakle, efficace du mieux qu’il peut) tient un rôle moins exigeant, puisque obligé de repartir ; Nakle on est conscient et ne donne que ce que le cinéaste exige. Personnage plutôt crédible.

Dans le rôle de Josée, la propriétaire de la blanchisserie qui accueille (illégalement) Bassima, une excellente Nicole-Sylvie Lagarde, créant un jeu prenant, entre la tension de devoir aider l’injustement illégale, l’amitié qu’elle crée avec elle et un lien à la caméra qui l’accueille avec une volonté contagieuse.

| Justement, un Aliassa plus épris du sujet que de la mise en scène, parfois expéditive, prenant souvent des chemins de traverse et créant des situations un tant soit peu difficiles à croire ;

| Dans le rôle de Josée, la propriétaire de la blanchisserie qui accueille (illégalement) Bassima, une excellente Nicole-Sylvie Lagarde, créant un jeu prenant, entre la tension de devoir aider l’injustement illégale, l’amitié qu’elle crée avec elle et un lien à la caméra qui l’accueille avec une volonté contagieuse.

[ ÉC ]
Cote : ★★ ½

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Babek Aliassa

Scénario : Babet Aliassa. Direction photo : Étienne Boilard. Montage : Babek Aliassa. Direction artistique : Nicolas Combettes.

Genre(s)
Drame
Origine(s)
Canada [Québec]
Année : 2024 – Durée : 1 h 35 min
Langue(s)
V.o. : français, arabe; s.-t.f.
Batnun Bassimata

Babek Aliassa

Dist. [ Contact ] @
FunFilm Distribution
[ Les Films Rumi ]

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cinémathèque québécoise

Classement
Visa GÉNÉRAL

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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