SUCCINCTEMENT Filmé en une seule journée. Le 17 novembre 2019, des Canadiens se joignent à des cinéastes de renom pour filmer « une journée de hockey » dans leur communauté, sur la patinoire et à l’extérieur.
SANS
COMMENTAIRES.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Kyle Scotland Jason Sweeney
Genre(s) Documentaire sportif
Origine(s) Canada
Année : 2020 – Durée : 1 h 30 min
Langue(s) V.o. : anglais / Version française Hockey 24 : Un film du Canada
Hockey 24: A Film by Canada
SUCCINCTEMENT Quatre ans après « Dernier train pour Busan », il ne reste que des zombies dans la péninsule. Un groupe de soldats forcés d’y retourner découvrent que des survivants non contaminés se sont regroupés dans une bande bien plus dangereuse.
CRITIQUE.
texte Luc Chaput
★★½
Dans une Incheon dévastée, l’adolescente Joon, automobiliste confirmée, sauve d‘une mort certaine Jung-seok, un ancien officier de l’armée sud-coréenne devenu mercenaire employé pour sortir de ce lieu catastrophique une importante somme d‘argent.
Le sud-coréen Yeon Sang-ho s’était fait connaître par plusieurs films d’animation avec des thèmes sérieux tel The King of Pigs(Dwae-ji-ui wang, 2011) traitant de manière crue d’intimidation. En 2016, il sort deux longs métrages Train to Busan (Busanhaeng) où des zombies réussissent à s’introduire dans un train à grande vitesse se rendant de Séoul à Busan. À la même époque, Seoul Station(Seoulyeok) montre en dessins animés l’éclosion de cette épidémie de zombies dans cette gare centrale où se retrouvent plusieurs strates de la société et où un père cherche sa fille disparue.
Mourir au loin pour un trésor
L’officier mercenaire, devenu un paria à Hong Kong où les Sud-Coréens sont mal traités même par les triades qui les utilisent, accepte donc cette virée aux allures suicidaires. Le lien scénaristique avec l’époque de Train… est construit dans les premières minutes au moyen d’un voyage en bateau et par une entrevue télévisée qui semble volontairement plaquée dans le récit.
L’action se déplace très rapidement à Incheon et le scénario de Park Joo-Suk et Yeon conjugue le film d’action d’extraction de trésor en rajoutant aux adversaires habituels une couche monumentale de zombies qui semblent n’avoir qu’une intelligence de groupe et peu de signes distinctifs en plus de leur pâleur cadavérique, de leurs yeux exorbités et de leur propension à mordre à belles dents leurs semblables encore vivants. Les scènes de nuit semblent avoir été filmées en partie en nuit américaine et les effets spéciaux ne sont pas toujours au niveau attendu dans une production de ce type.
Le réalisateur et son équipe d’assistants et de cascadeurs réussissent pourtant à rendre presque captivantes la plupart des poursuites et des combats de ce long et tempétueux périple dans un enfer urbain aux relents de Mad Max. Yeon sauve presque la mise par ses interactions entre plusieurs protagonistes et en montrant la mort d’individus comme un chose non banale. La présence annoncée de ce Peninsula à Cannes, en projection de minuit peut-on supputer, semble exagérée étant la différence de niveau avec Train… qui avait déjà eu droit à ces égards.
Le réalisateur et son équipe d’assistants et de cascadeurs réussissent pourtant à rendre presque captivantes la plupart des poursuites et des combats de ce long et tempétueux périple dans un enfer urbain aux relents de Mad Max.
SUCCINCTEMENT Un richissime collectionneur américain confie à James Figueras, un écrivain et critique d’art, la mission de lui procurer un tableau de Jérôme Debney, peintre légendaire qui s’est retiré de la vie mondaine depuis des décennies.
CRITIQUE.
texte Élie Castiel
★★★
L’artifice des apparences
La présence de Mick Jagger est réduite à quelques courtes séquences, mais le Rolling Stone le mieux connu, adulé, illumine l’écran, exprimant un autre de ses talents, le jeu dramatique. Une gueule comme on en voit peu ; il est efficace, fonceur, face à la caméra subtilement inquisitrice de David Ungaro (en autres, le gothique Mary Shelley – 2017 – de Halfa Al-Mansour). Pour un récit qui évoque parcimonieusement un certain cinéma de Nicholas Roeg – Don’t Look Now / Ne vous retournez pas (1973), également filmé en Italie par Anthony B. Richmond.
L’univers de l’art, qu’on adule et dont une grande partie des individus veulent en faire partie (la séquence de la réception l’illustre assez bien) est ici, malheureusement, insuffisamment écorché, comme si quelque chose retenait le signataire, en 2009, de The Double Hour / La doppia ora, présenté au TIFF (Toronto). Intimidé possiblement par la présence de deux brillants comédiens, Elizabeth Debicki, qu’on verra bientôt dans Tenet, le plus qu’attendu de Christopher Nolan, et Claes Bang, remarqué dans The Square de Ruben Östlund? Toujours est-il que le film démarre convenablement, mais n’atteint le vrai sujet que vers la toute fin, le récit se trouve ainsi transformé en deux fictions confluentes.
Comme déjà mentionné, on soulignera la magnifique direction photo et on ne pourra garder sous silence la présence d’un Donald Sutherland, certes vieilli, mais toujours aussi complice avec l’objectif de l’appareil photographique.
Et le vrai sujet, cette incursion dans le monde de l’art tel qu’il peut être et qui l’est – on n’a qu’à penser au Cas Bondil / MBAM pour s’en rendre compte. Mais cela se passe aussi, moins cependant, dans le monde des médias, qu’on l’admette ou pas.
La présence de Mick Jagger est réduite à quelques courtes séquences, mais le Rolling Stone le mieux connu, adulé, illumine l’écran, exprimant un autre de ses talents, le jeu dramatique. Une gueule comme on en voit peu…
Et entre la douceur des lieux et les intrigues qui se complotent, les faux-semblants aussi, un rapport à l’autre qui peut souvent s’avérer d’une cruelle sévérité. Le lac de Côme est ici un personnage en soi, totalement capté par une caméra qui le câline affectueusement. C’est quand même quelque chose à retenir !
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Giuseppe Capotondi