Pompéi

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 24 juillet 2020

SUCCINCTEMENT
Dans le sud de la France, des enfants se rassemblent tous les jours dans un coin désertique autour d’une bâtisse en béton, sans portes ni fenêtres. Les adultes sont presque absents de cet univers idyllique où le temps s’est arrêté péniblement.

< BRÈVE >

texte
Élie Castiel

★★★

Séduisant malgré tout

Un film atypique. En premier lieu pour son titre, point de référence d’un endroit irréel, cette cité antique ensevelie, dans le film illustrée par une terre quasi désertique et magnifiquement filmée qui reprend ses droits, sans s’annoncer, car là depuis des lustres. Et pour les deux cinéastes qui signent ici leur première coréalisation, un espace vierge, sauvage, où tout peut arriver. Ou mieux encore, où rien n’arrive, sauf regarder le temps qui passe avec une nonchalance quasi abusive, agressive même. Une bande d’enfants qui semblent abandonnés, par leurs parents, par le lieu, par l’étrangeté éthérée et dans le même temps barbare du paysage.

Pompéi, sans doute pas une découverte, mais suscite notre attention.

La mise en scène respire par le peu de dialogue, préférant la légitimité du non-dit, de ce que l’on devine, de ce que l’on décide de faire ou pas. Un récit amoureux aussi, entre Victor, campé par un Aliocha Schneider qui semble amusé de reprendre contact avec ses racines hexagonales et Billie (tiens, un prénom masculin), rôle tenue par Garance Marillier, une présence où le genre n’est pas important, homme, femme, entre les deux. Et pourtant, un fort rapport au corps entre ses deux personnages même si Victor semble, par moments, dépassé.

C’est aussi la présence de Vincent Rottiers qui frappe. Il nous fait plaisir de le revoir, même si nous avons eu l’occasion récemment dans Sympathie pour le diable et autrefois, entre autres, dans Le monde nous appartient, qui m’avait impressionné. Une gueule, une fraîcheur, un tempérament. Pompéi, sans doute pas une découverte, mais suscite notre attention.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Anna Falguères

John Shank

Genre(s)
Conte poétique

Origine(s)
Belgique / Canada

France

Année : 2019 – Durée : 1 h 35 min

Langue(s)
V.o. : français

Pompéi

Dist. @
Métropole Films

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Et dès le 31 juillet @

Cinéma Moderne
Avis : Salle à horaire irrégulier ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

 

Tendenza: The Modernization of Italian-Canadian Textile Industry

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 24 juillet 2020

SUCCINCTEMENT
L’incroyable histoire des contributions de la communauté italo-canadienne de Montréal à l’industrie de la mode et leur impact sur la culture du design et le marché du travail au Québec.

SANS
COMMENTAIRES

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Anthony Sarracco

Genre(s)
Documentaire

Origine(s)
Canada

Année : 2019 – Durée : 1 h 18 min

Langue(s)
V.o. : italien ; s.-t.a. ou s.-t.f.

Tendenza : La modernisation de l’industrie
du textile italo-canadienne

Dist. @
Cinémas Guzzo – Les Films
@ TLN Media Group

Classement suggéré
Tous publics

En salle(s) @
Guzzo

 

White Riot

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 24 juillet 2020

SUCCINCTEMENT
Dans les années 70, en Grande-Bretagne, la montée du discours xénophobe porté par le parti National Front suscite une réponse énergique des mouvements punks.

< BRÈVE >

★★★ ½

De concert pour changer les choses

Le 5 août 1976, le guitariste britannique Eric Clapton fait une déclaration contre les Britanniques d’origines différentes et en faveur des discours d’Enoch Powell. Il s’excuse quelques jours plus tard. Ulcérés, des marginaux britanniques décident de s’organiser pour contre-attaquer en créant Rock Against Racism (RAR).

texte
Luc Chaput

S’appuyant sur des témoignages de nombreuses personnes ayant participé à ce mouvement punk anti-raciste, la réalisatrice britannique Rubikah Shah emploie avec bonheur des archives filmiques, photographiques et télévisuelles de l’époque pour exposer la montée du parti National Front dans cette Grande-Bretagne aux prises avec le chômage et les bouleversements sociaux. Ces artistes et activistes de RAR dont Red Saunders décident de créer une fanzine au nom original de Temporary Hoarding pour mettre en valeur leurs idées et satiriser de manière directe les travers d’une société très policée.

Le vif montage de la cinéaste rajoute à l’urgence du propos toujours actuel par son aptitude à varier les tempos et les sources qui donnent ainsi voix au chapitre à des individus dont certaines chevilles ouvrières de ce mouvement ont été oubliées au profit de musiciens toujours connus et appréciés.

En outre, ils organisent surtout des concerts présentant deux groupes musicaux dont l’un à l’allure et au babil punk et l’autre formation noire ou indienne, issues des communautés migrantes des pays du Commonwealth. La jeune auteure a ainsi l’occasion d’enrichir sa bande son par des accords d’une bigarrure bienvenue. Le vif montage de la cinéaste rajoute à l’urgence du propos toujours actuel par son aptitude à varier les tempos et les sources qui donnent ainsi voix au chapitre à des individus dont certaines chevilles ouvrières de ce mouvement ont été oubliées au profit de musiciens toujours connus et appréciés.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Rubika Shah

Genre(s)
Documentaire

Origine(s)
Grande-Bretagne

Année : 2019 – Durée : 1 h 20 min

Langue(s)
V.o. : anglais

White Riot

Dist. @
Films We Like

Classement suggéré
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cinéma du Parc

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

1 600 601 602 603 604 687