Répliques

TRIBUNE
L I B R E

Montréal, le 22 octobre 2024

Commentaire du doubleur et directeur de plateau Alain Zouvi laissé le 18 octobre 2024, ici, https://youtu.be/oRFylxE4Kyo

« M. [Sylvio] Le Blanc, laissez nos morts tranquilles s’il vous plaît. M. Vincent Davy est né en 1940, il ne peut donc pas être mort en 1921. Relisez-vous. Aussi, il était un ami, un mentor, un artisan du doublage. Il était aussi quelqu’un que j’aimais beaucoup. Vous me blessez quand vous vous servez de lui (entre autres) pour démolir une industrie qui me tient profondément et particulièrement à cœur. Vincent m’a formé avec patience, sensibilité, et intelligence comme acteur-doubleur, il y a plusieurs années. Aussi, grâce à lui, et à beaucoup d’autres artistes, le doublage est devenu un art au Québec. Je suis très fier du travail que nous faisons ici.Suite

Everybody Loves Touda

| NOUVEAUX
H O R I Z O NS |

 

CRITIQUE
Élie Castiel

★★★ ½

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Elle se produit tous les soirs dans les bars d’une petite ville de province. Touda veut devenir une Cheikha, artiste traditionnelle marocaine. Mais elle rêve de Casablanca, capitale économique et culturelle du Maroc, là où tout est possible. Pour elle, pour son fils…

 

Le regard de Touda

 

Pour Nabil Ayouch, cinéaste emblématique du cinéma marocain contemporain, le politique passe par l’émancipation de la femme. Il l’a souvent démontré dans des films puissants, osés pour une culture plutôt conservatrice. Pour le principal intéressé, une prise de conscience morale qui libère l’âme de la femme, mais surtout le corps, voilé, désiré, mais interdit.

Comme dans l’inédit en salle Haut et fort (Casablanca Beats) sorti ici en DVD, la musique s’impose dans Everybody Loves Touda (Tout le monde aime Touda / Aljamie yuhibu tawdatan). À haute voix, déchaînée, sans restriction. Quitte à inviter le diable, ne serait-ce que le temps où tout devient possible.
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