Le Québec doit produire
les films auxquels il tient

TRIBUNE
Libre.

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Sylvio Le Blanc

Le wokisme s’insinue partout, même dans la production cinématographique. Il m’apparaît par exemple étonnant que la productrice Denise Robert ait obtenu le concours financier de Téléfilm Canada et de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour son film Chien blanc[1], tiré du roman français de Romain Gary et réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette.

Le sujet clé de Chien blanc – le racisme antinoir aux États-Unis – est certes dans l’air du temps depuis la mort de George Floyd[2], mais en quoi peut-il intéresser particulièrement le Québec ? Les États-Unis ont promu l’esclavagisme à grande échelle, créant des fractures au sein de leur population qui perdurent encore aujourd’hui à des degrés divers, mais rien de tel au Québec.

Chien blanc

Chien blanc a pu voir le jour, alors qu’un film de fiction d’envergure n’a pas encore été réalisé sur la plus célèbre affaire criminelle des dernières décennies au Québec, à savoir l’affaire Shafia[3], du nom de ce père de famille d’origine afghane installé au Québec, qui, aidé de son fils et de sa deuxième épouse, a orchestré en 2009 l’assassinat de ses trois filles et de sa première épouse, des crimes d’honneur.Suite

Le cinéma et le wokisme

POUR VOTRE AGRÉMENT
— Film au complet / 3 h 07 min

TRIBUNE
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Sylvio Le Blanc

J’apprends que Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles se retrouve au sommet de la liste des meilleurs films de tous les temps, publiée tous les 10 ans par le British Film Institute[1], faisant de Chantal Akerman la première femme cinéaste en tête du palmarès Sight and Sound. Je n’ai pas vu ce film franco-belge réalisé en 1975, qui porte sur l’aliénation de la femme au foyer, mais je suis surpris de le voir passer de la 37e position en 2012[2] à la 1re dix ans plus tard, coiffant ainsi au poteau les grands classiques.Suite

Subventionner la médiocrité

Bande-annonce (Version originale anglaise)

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Sylvio Le Blanc

J’ai vu la bande-annonce du film Divulgâcheur (Spoiler Alert) au cinéma, qui donne, j’en suis convaincu, un bon aperçu de la version française intégrale. Mon verdict ? J’ai rarement entendu un doublage québécois aussi calamiteux (dans la salle, certains dialogues étaient à peine compréhensibles). Et dire que le gouvernement québécois a participé à son financement. Entende qui pourra !

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