Boston Strangler

SUCCINCTEMENT.
Au début des années 60, un série de meurtres de femmes met en émoi la communauté de Boston.

 

CRITIQUE
[ En ligne. ]

★★★ ½

texte
Luc Chaput

Retour

sur

un

ancien

cas

célèbre

Une journaliste arrive à un immeuble pour interviewer un des locataires. Invitée à l’intérieur, elle quitte quelques instants plus tard, inconfortable devant l’aspect sinistre des lieux.

Loretta McLaughlin est une rédactrice de la section Arts de vivre au Record-American, journal moins important que le Globe au Massachusetts. Elle établit des relations de faits entre une série de meurtres dans cette métropole de la Nouvelle-Angleterre. Certains de ses articles ainsi que ceux écrits avec sa collègue Jean Cole ont un retentissement sur la notoriété de ce criminel qu’elles nomment Boston Strangler. Le scénario du réalisateur Mark Ruskin, auteur du célébré Crown Heights, détaille le travail acharné de ces deux consœurs qui trouvent des pistes avant les policiers et qui plus tard critiquent l’incompétence de la direction de ce service.

Qui est le véritable coupable?

Il manque au titre de ce film l’article « The » du long métrage de 1968 de Richard Fleischer dans lequel Tony Curtis donna une de ses meilleures prestations. L’emploi des écrans multiples par Fleischer pour présenter des actions simultanées servait aussi comme métaphore visuelle à la thèse de la dissociation de personnalité d’Albert DeSalvo.

Ce long métrage, produit  entre autres par Ridley Scott et présenté sur les plateformes Disney, permettra peut-être de relancer l’enquête sur les véritables coupables de tous ces féminicides anciens.

Cette hypothèse est mise à mal de diverses manières dans ce récit aux retournements étonnants qui englobe d’autres villes américaines dans la poursuite de suspects. La mise en scène du cinéaste, servie par la cinématographie de Ben Kutchins, oppose la convivialité des salles de rédaction et des bars aux longs couloirs sombres et aux rues désertes des quartiers populeux ou des banlieues plus riches.

Kiera Knightley et Carrie Coon s’investissent complètement dans leurs rôles soutenues par des Chris Cooper et Alessandro Nivola à la hauteur. Ce long métrage, produit  entre autres par Ridley Scott et présenté sur les plateformes Disney, permettra peut-être de relancer l’enquête sur les véritables coupables de tous ces féminicides anciens.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Matt Ruskin

Origine(s)
États-Unis
Année : 2023 – Durée : 1 h 52 min
Langue(s)
V.o. : anglais
Boston Strangler

Diffusion @
Hulu
[ Disney Channel ]

Classement (suggéré)
Interdit aux moins de 13 ans

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]