Trump, le candidat russe

TRIBUNE
LIBRE

Montréal, le 19 février 2025

Sylvio Le Blanc

J’ai vu récemment Le candidat mandchou (The Manchurian Candidate)[1], le film réalisé par Jonathan Demme, d’après un roman de Richard Condon[2], paru en 1959. J’avais vu déjà il y a longtemps la première mouture réalisée par John Frankenheimer[3], où le complot est l’œuvre des Soviétiques et de leurs alliés. Cette dernière version de 1962 est plus crédible que celle de 2004, qui nous montre la mère (Meryl Streep) impliquée dans le lavage de cerveau de son fils bien-aimé (Liev Schreiber) – le candidat à la vice-présidence du titre – et dans sa commission du meurtre sordide d’un soldat de sa section, ce qui est invraisemblable.

The Mandchurian Candidate (Jonathan Demme)

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Le plus bas dénominateur commun

TRIBUNE
l i b r e

texte : Sylvio Le Blanc

Quand elles ne sont pas joualisées, les traductions en français international produites pour le doublage québécois sont ternes et sans surprise. On vise le plus bas dénominateur commun. Pour ne pas indisposer le Québécois moyen, les mots recherchés, pointus, sont proscrits. Nos adaptateurs ne veulent surtout pas passer pour des Français. En outre, plusieurs d’entre eux n’ont pas les qualifications requises pour faire leur travail.

C’est en gros la même chose en ce qui concerne la traduction de livres. Je le constate malheureusement souvent : nos traducteurs n’ont pas la culture de leurs vis-à-vis européens. J’imagine mal cet extrait d’un récit de l’écrivaine états-unienne Joyce Carol Oates, Paysage perdu, traduit par un Québécois[1] :Suite

Francine Laurendeau : Celle qui aime

 RECENSION
Cinéma ]
Pierre Pageau

★★★★

L’incontournable

Je me dois de le dire tout de go : je suis un des collaborateurs de cet ouvrage sur Francine Laurendeau. Qui plus es, avec mon travail à la radio communautaire (Radio Centre-ville), j’ai travaillé avec elle pendant de très nombreuses années. Bref, je suis probablement partial. Mais, je ne suis qu’un des quinze collaborateurs du livre. Et, dans les faits, l’ensemble de ces témoignages m’a permis de mieux comprendre tout l’itinéraire personnelle et professionnel de Francine ; et donc de découvrir de nombreuses facettes peu connues de ce trajet. Cela représente un aspect important, capital de ce collectif : l’histoire de Francine Laurendeau, c’est celle du Québec culturel (et en partie politique) des années 50 jusqu’aux années 2010. Ce qui fait donc de ce livre un « outil de référence ».Suite

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