Francine Laurendeau
< 1939-2025 >

un Hommage
de Pierre Pageau

 

La Francine Laurendeau que j’ai connue

Radiowoman à Radio Centre-Ville

 

J’ai d’abord connu le nom de Francine Laurendeau (années 60-70) alors que, bon étudiant au collège classique, je lisais ses textes sur le cinéma dans Le Devoir. Je croyais savoir qu’elle était la fille d’André Laurendeau, sans plus.

Je pourrais témoigner d’anecdotes générales, comme je l’ai fait dans l’ouvrage de Stéphane Lépine. Mais je voudrais ces jours-ci évoquer des éléments encore plus personnels. Ainsi le goût de Francine pour la baignade. Je lui avais parlé de mon chalet où je pouvais faire aussi bien de gros feux de camp (bivouac pour les amis scouts) ainsi que des baignades avec une plage de sable unique et une rivière presque parfaite (La Diable). Mais cela ne s’est pas concrétisé. Cependant un jour que je lui parlais, elle me dit qu’elle va se baigner dans la piscine de son nouveau logement (chemin de la Côte Sainte-Catherine) ; je suis prêt à parier que c’est elle qui a demandé à son amoureux Jean-Claude Labrecque de louer à cet endroit pour précisément avoir accès à une piscine. Bref, je dis à Francine : « Attends-moi j’arrive ». Et je me suis bien retrouvé avec elle dans la piscine de son logement. J’ai pu constater que Francine est une super nageuse ; elle a fait plein de longueurs. Je dirais même qu’elle m’est apparue comme athlétique.Suite

Yves Boisset
< 1939-2025 >

un Hommage
de Pascal Grenier

Le cinéma

comme

une brûlure

Il y a dans le cinéma d’Yves Boisset une colère, une urgence, une nécessité qui le placent d’emblée dans la lignée des grands auteurs engagés. Fils spirituel du néoréalisme italien et héritier des fièvres transalpines, Boisset n’a pas seulement appris le métier aux côtés de De Sica, Leone et surtout Riccardo Freda, il en a tiré une manière de filmer la réalité avec une crudité stylisée, un sens du spectacle qui ne sacrifie jamais la pensée. Un pied dans le film populaire, l’autre dans le brûlot social : Boisset a toujours voulu parler au plus grand nombre tout en cognant là où ça fait mal.Suite

Wings Hauser
< 1947-2025 >

un Hommage
de Pascal Grenier

 

Ramrod

pour toujours

Gerald Dwight Hauser, figure à la fois sulfureuse et tragiquement humaine, Wingsnous quitte à l’âge de 77 ans, emportant avec lui l’ombre de ses propres démons. Natif d’Hollywood, il semble avoir été destiné dès l’enfance à naviguer entre lumière et obscurité. Après une jeunesse où le football (et la naissance de son surnom “Wings”) se mêlait aux rêves d’une carrière musicale, c’est dans l’univers impitoyable du cinéma que Hauser trouve enfin son terrain de prédilection, un lieu où ses multiples facettes pouvaient s’exprimer avec une intensité rare.Suite

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