Cocaine Bear
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 24 février 2023
Un groupe mal assorti de flics, de criminels, de touristes et d’adolescents convergent tous au cœur d’une forêt du fin fond de la Georgie vers l’endroit même où rode, enragé et assoiffé de sang, un super prédateur de plus de 200 kilos, qui…
CRITIQUE.
★★
texte | Pascal GRENIER
À partir d’un fait divers datant de 1985, passé sous silence puisqu’avant la venue d’Internet et l’invasion intempestive des médias sociaux d’aujourd’hui, un ours a ingurgité des kilos de cocaïne avant de succomber d’une surdose vraisemblablement dès les minutes qui ont suivi.
Voilà pour l’histoire véridique de cette rubrique qui relèvent des chiens écrasés (ou ours overdosé dans ce cas-ci). En s’inspirant donc de ce fait réel aussi absurde que saugrenu, le scénariste Jimmy Warden (The Babysitter: Killer Queen), signée McG, a élaboré un scénario où un ours de 500 livres est atteint de rage meurtrière après avoir consommé une grande quantité de ce produit, tombé là par hasard dans les bois de la Géorgie.
Ours mal léché
Bien entendu Cocaine Bear est un film à concept qui ne va pas plus loin et ne cherche pas non plus à offrir autre chose qu’un divertissement sans substance. On opte pour l’humour qui ne fait pas souvent mouche avec quelques meurtres réjouissants pour meubler une intrigue mince qui peine à garder l’intérêt pendant la durée. même si le rythme est somme toute alerte. On y mêle des intrigues et personnages secondaires qui vont malencontreusement tomber sous les assauts de ce carnassier gigantesque en manque de poudre. Donc oui, le film amuse par moment, mais ça vient rapidement lassant. Le dernier tiers filmé dans la pénombre avec un filtre bleu est plus éprouvant pour les yeux du spectateur alors que le suspense prévisible tombe à plat.
Bien entendu Cocaine Bear est un film à concept qui ne va pas plus loin et ne cherche pas non plus à offrir autre chose qu’un divertissement sans substance. On opte pour l’humour qui ne fait pas souvent mouche avec quelques meurtres réjouissants pour meubler une intrigue mince qui peine à garder l’intérêt pendant la durée.
Car au final, Cocaine Bear se présente comme une vulgaire série B parmi tant d’autres. Un genre de produit similaire à ceux de la compagnie The Asylum (instigatrice de la populaire série de films, Sharknado) pour le marché de la DTV (ou du streaming si vous préférez) avec plus de budgets et des effets spéciaux numériques un peu mieux peaufinés. Ça s’arrête là. Et à l’instar du récent Violent Night (Ô violente nuit) sorti en décembre dernier, le film d’Elizabeth Banks demeure, certes, amusant sur papier, mais ne prend aucun risque et ne va jamais au-delà des attentes de base promises par le pitch initial. Et surtout, ça ne veut pas dire qu’on peut l’estampiller film-culte pour autant.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Elizabeth Banks
Scénario
Jimmy Warden
Direction photo
John Gulesarian
Montage
Joel Negron
Musique
Mark Mothersbaugh
Genre(s)
Comédie noire
Origine(s)
États-Unis
Année : 2023 – Durée : 1 h 35 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Ours sous cocaïne
Dist. [ Contact ] @
Universal Pictures
Diffusion @
Cineplex
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence / Horreur ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen.★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]